De la Syrie au Canada jusqu’à la Croix-Rouge canadienne

Par Shelly Makrugin, conseillère principale en communications
Crédit photo : Ghufran Othman
 
« Quand j’ai quitté la Syrie, ma vie a pris une tournure inattendue. Je ne savais pas ce que l’avenir me réservait. »

En 2012, alors qu’elle s’apprêtait à obtenir son diplôme de l’Université de Damas, Ghufran Othman a vu sa vie changer du tout au tout. La guerre civile en Syrie s’est intensifiée au point où sa famille craignait pour sa sécurité. Ghufran et sa sœur ont fui en Jordanie, et leur mère les a rejointes peu après.
 
Pendant six ans, en Jordanie, Ghufran a attendu le moment où elle pourrait aller rejoindre ses frères au Canada. Durant cette période, elle a travaillé dans des camps de réfugiés à titre d’agente humanitaire pour les Nations Unies.
 
« Mon expérience de travail dans les camps de réfugiés en Jordanie a été très enrichissante, se rappelle Ghufran. La possibilité de soutenir des gens venant de mon pays et de faire partie de leur quotidien a été très gratifiante. »
 
Au début, quand elle a commencé à travailler dans les camps, Ghufran était très affectée par la souffrance des gens. Elle se sentait impuissante et ça lui brisait le cœur.
 
« Puis, je me suis rendu compte que j’étais là pour une raison. Si je n’étais pas en mesure d’aider les autres en répondant à leurs attentes, je trouverais une autre façon de le faire. C’est là que j’ai commencé à évoluer et à voir les choses autrement. »
 
Ghufran et sa mère sont enfin arrivées au Canada en 2018.
 
« Depuis que je suis enfant, le mot Canada sonne comme de la musique à mes oreilles. Quand j’ai su qu’on allait s’y installer, j’ai ressenti une joie indescriptible. À mon arrivée en Alberta, les choses ont été faciles et simples. Je me suis enfin sentie comme chez moi. »
 
Ghufran explique que sa passion pour le travail humanitaire et son expérience de travail auprès des réfugiés en Jordanie l’ont incitée à se joindre à la Croix-Rouge canadienne.
 
« Lorsque je travaillais dans un camp de réfugiés de l’UNICEF, j’ai collaboré avec plusieurs organismes sans but lucratif, dont la Croix-Rouge. En arrivant au Canada, j’étais résolue à postuler à la Croix-Rouge canadienne et à faire le nécessaire pour appartenir à cette grande famille humanitaire. »

Maintenant qu’elle occupe le poste de superviseure, Gestion de suivi personnalisé dans le cadre des interventions et des opérations de rétablissement pour venir en aide aux personnes touchées par les feux de forêt de 2021, Ghufran travaille de son domicile, en Alberta. Elle continue de faire du bénévolat dans l’équipe d’intervention d’urgence, car elle a été témoin des retombées bénéfiques du travail de la Croix-Rouge et de ses bénévoles sur les personnes touchées par une situation d’urgence ou une catastrophe.

Ghufran parle couramment l’anglais et l’arabe, se débrouille en turc et est en train d’apprendre le français. Elle souhaite continuer à travailler et à faire du bénévolat pour la Croix-Rouge afin de prêter main-forte aux personnes dans le besoin tout en continuant d’évoluer sur le plan personnel.

« Si, chaque jour, je fais de mon mieux, je repousse mes limites et je poursuis ma croissance personnelle et professionnelle, je sais que la vie m’amènera où je dois aller. Ça me donne espoir pour demain et les prochaines années. »

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