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Selon Dave Phillips, climatologue expert à Environnement Canada, nous devons nous attendre à ce que les conditions météorologiques extrêmes deviennent la norme. Même les saisons sont de plus en plus imprévisibles et déséquilibrées.
« Les températures sont à la hausse, les niveaux de la mer montent, les glaciers fondent, les fleurs fleurissent plus tôt, certains animaux migrent vers le nord », a-t-il noté lors d'une présentation devant des membres du personnel et des bénévoles de la Croix-Rouge réunis à Toronto dans le cadre de la Semaine de la sécurité civile en mai dernier.
M. Phillips, qui étudie le climat depuis plus de 40 ans à Environnement Canada, a pu constater l’énorme impact des changements météorologiques sur les paysages et aussi sur l’économie du pays.
L’urbanisation et les développements immobiliers dans les zones à haut risque, comme les régions côtières et les zones inondables, contribuent à la montée des coûts à laquelle seront confrontés les gouvernements, les compagnies d'assurance et la population alors que les dommages liés aux conditions météorologiques seront en hausse.
La bonne nouvelle, nous dit M. Phillips, c’est que les gens d’ici ont un certain respect pour l’environnement et sont généralement bien sensibilisés. Et nous commençons lentement à nous adapter et à nous préparer aux conditions météorologiques imprévisibles.
Mais il reste encore beaucoup à faire pour limiter l'impact des catastrophes météorologiques. Au-delà des interventions des autorités publiques, la préparation à d'éventuelles catastrophes est aussi du ressort de chaque individu.
Pour en savoir plus sur la préparation nécessaire pour affronter une catastrophe, visitez notre site Web www.croixrouge/pret .
Photo : Dave Phillips, climatologue d’Environnement Canada (4e à partir de la gauche) avec des bénévoles et des employés de la Croix-Rouge.