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La Croix-Rouge canadienne a dépêché une équipe de secouristes à Peggys Cove pour administrer les premiers soins aux survivants que les chercheurs trouveraient ainsi qu’à ces derniers. Après 48 heures, l’espoir de trouver des survivants s’était dissipé et l’opération de sauvetage en est devenue une de rétablissement, visant à aider les familles des victimes qui commençaient à arriver de partout dans le monde.
Selon John Byrne, qui était à l’époque responsable provincial de la Croix-Rouge en Nouvelle-Écosse, la tragédie a été un moment décisif pour l’organisme dans ses activités d’intervention d’urgence.
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C’est en raison de l’ampleur de la catastrophe qu’un tout autre niveau de soutien humanitaire a vu le jour à la Croix-Rouge. Pour le gouvernement et la communauté, c’était du jamais-vu.
« À partir de ce jour, nous avons été considérés en Nouvelle-Écosse comme des intervenants humanitaires dans le domaine des urgences, ce qui nous a poussés à intervenir de la même façon que nous l’aurions fait au pays ou à l’international, du point de vue de la Croix-Rouge. »
En collaboration avec les ministères de la Santé, des Services communautaires et de l’Éducation de la Nouvelle-Écosse, la Croix-Rouge a mis sur pied un Centre conjoint des opérations d’urgence à son siège social provincial situé à Halifax. Sur place, des employés issus des quatre organismes n’ont fait qu’un pour intervenir dans la phase de rétablissement et auprès des familles désemparées qui arrivaient d’une vingtaine de pays différents.
Cette collaboration a amené la Croix-Rouge canadienne et le gouvernement de la Nouvelle-Écosse à conclure une entente formelle sur les services sociaux d’urgence en cas de catastrophe. Il s’agissait de la première entente de ce genre au Canada — elle a depuis été renouvelée et sa portée a été élargie. De plus, cette entente a inspiré d’autres administrations.
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« Cet événement a marqué notre histoire. Il nous a tous touchés personnellement, mais ça nous a fait du bien d’aider les familles qui venaient de perdre un être cher. »
