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Contexte
En août 2017, des pluies torrentielles ont provoqué un glissement de terrain qui a fauché plus de 200 vies. Selon les premiers bilans, la catastrophe avait anéanti 74 foyers, en plus d’occasionner 33 morts, 174 disparitions (présumées mortes), laissant derrière elle 280 enfants maintenant orphelins. Le besoin d’aide humanitaire était urgent.
Le défi
Comme la Croix-Rouge de la RDC n’avait pas déjà de présence établie à Tara, il a été difficile pour les travailleurs humanitaires de se rendre sur place. Tara est un village de pêcheurs éloigné, accessible seulement par bateau ou par hélicoptère. Par ailleurs, en raison de la présence de milices locales, la Croix-Rouge était initialement incapable de se rendre auprès des sinistrés.
De la formation à l’action

Une fois sur le terrain, l’équipe a mené ses analyses pour déterminer le type d’aide nécessaire et cerner les besoins les plus pressants. De plus, comme des vivres avaient déjà été parachutés avant même que les travailleurs humanitaires n’accèdent aux lieux, il fallait déterminer qui n’avait encore reçu aucune aide. Les notions et les outils acquis grâce au programme de RECA se sont avérés fort utiles, notamment pour la logistique entourant l’expédition des fournitures depuis l’entrepôt le plus près.
La Croix-Rouge a prodigué des premiers soins aux blessés et évacué six personnes grièvement blessées pour les faire soigner dans des hôpitaux. Elle a aussi aidé à inhumer de façon sécuritaire et respectueuse 26 personnes après que les dépouilles ont été retrouvées.
Après cette intervention particulièrement réussie, la Croix-Rouge de la RDC a été invitée à s’établir de façon permanente dans la région.
Forte de l’appui du gouvernement du Canada, la Croix-Rouge canadienne contribue au renforcement des capacités de pays partenaires par l’entremise du programme de RECA, notamment par la réalisation formations comme celles offertes en RDC.