En tant que Philipino-canadienne, j’ai senti que je devais faire plus. J’ai cherché des collectes de fonds dans ma communauté, en vain. J’ai pensé envoyer une « boîte balikbayan » (une boîte de carton contenant des objets que les Philippins expatriés envoient à leur famille au pays), mais je n’avais aucune idée de ce dont les gens avaient besoin, ni à qui l’envoyer. C’est là que j’ai décidé que mon premier don à vie irait au fonds de secours de la Croix-Rouge canadienne pour le Typhon Haiyan. Ce n’était pas grand-chose, seulement 100 $, mais c’est tout ce que je pouvais me permettre à l’époque. Je n’avais jamais réfléchi à la portée de mon don jusqu’à ce que je commence à travailler à la Croix-Rouge canadienne. En fait, à bien y penser, le typhon est la raison pour laquelle j’ai décidé de me joindre à l’organisation.
J’ai également appris que même après avoir confié la gestion des opérations de l’hôpital mobile à la Croix-Rouge philippine, nous avons continué nos activités de rétablissement auprès de la population. J’ai été particulièrement marquée par le projet de renforcement des capacités locales de la Croix-Rouge philippine, qui s’emploie à former des équipes en gestion des risques de catastrophes afin qu’elles soient prêtes à intervenir dans l’éventualité où mère Nature se déchaînerait une autre fois sur leur communauté.
Quand j’ai donné 100 $ il y a cinq ans, je n’avais aucune idée à quoi cet argent servirait. Aujourd’hui, je suis heureuse de dire que mon don a fait du chemin!