Des malades traversent l’entrée poussiéreuse du centre de traitement d’un pas traînant. Les plus âgés s’appuient sur les plus jeunes et d’autres, trop faibles pour marcher, sont transportés sur un matelas par des membres de leur famille arborant un air préoccupé. Des parents inquiets portent dans leurs bras leurs jeunes enfants amorphes et apathiques. Tous se trouvent dans un état de détresse manifeste.
Aucun de ces malades ne sait de quoi il souffre, mais tous espèrent que le personnel médical de l’équipe de réponse aux urgences (ERU) en santé de la Croix-Rouge canadienne les aidera à se sentir mieux.
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L’ERU a ouvert un centre de traitement pour aider à combattre une flambée de diarrhée aqueuse aiguë et de choléra qui touche des dizaines de milliers de personnes.
Puisqu’il n’est pas possible d’effectuer des tests en laboratoire, le personnel médical doit s’appuyer sur ses connaissances et son savoir-faire pour déterminer le meilleur traitement à administrer à chaque patient.
« Nous examinons les patients en les regardant et en les palpant, raconte l’infirmière Colleen Laginskie. Quelle est leur attitude générale? Comment sont leurs yeux, leur peau, leurs selles? Et, ce qui est encore plus important pour nous, quels sont leurs antécédents médicaux et comment leur organisme réagit-il depuis quelques jours? »
Au début, le centre de traitement n’était doté

« Peu importe où nous travaillons, que ce soit dans une tente ou dans l’environnement stérile d’un hôpital canadien, une chose ne change jamais : la qualité des soins que nous fournissons à des patients qui ont désespérément besoin d’entendre quelqu’un leur dire « Ne vous inquiétez pas, nous sommes là pour vous aider. »
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Le gouvernement fédéral jumellera les dons jusqu'au 30 juin 2017.