Aller voir un film et revenir à la maison trois mois plus tard

C’était le soir du 24 juillet 2012, Mireille St-Arnaud était au cinéma avec sa fille lorsqu’elle a senti son téléphone portable vibrer dans sa poche. C’était une voisine qui l’appelait pour la prévenir. Sa maison était en feu.

Photo : Service des incendies de la Ville de La Tuque

Un peu plus tôt dans la soirée, son mari, Claude Fillion, avait entendu deux explosions : le garage attenant à la maison était en feu. L’incendie, vraisemblablement dû à un problème électrique, s’est ensuite propagé dans le grenier.

Heureusement, 27 pompiers ont répondu à l’appel, ce qui a grandement aidé à sauver la maison du couple dans la soixantaine. « Les pompiers ont très bien protégé la maison qui a surtout été endommagée par l’eau et la fumée. Lorsque mon mari a voulu aller chercher Toupet, notre chienne qui était restée à l’intérieur, le chef pompier est allé la chercher lui-même. Apeurée, Toupet s’est précipitée au sous-sol et lui donné du fil à retorde! », nous raconte, madame St-Arnaud, très reconnaissante de l’intervention efficace des pompiers.

Sous le choc, le couple de sinistrés a d’abord décliné l’aide de la Croix-Rouge, pour finalement accepter plus tard dans la soirée.
« Il était dépassé minuit, lorsque je suis allée rencontrer deux dames de la Croix-Rouge à la caserne de pompiers. Elles m’ont remis des trousses de toilette et m’ont offert d’aller acheter des vêtements de base et de la nourriture le lendemain matin, ce qui était très apprécié puisque nous n’avions pas d’autres vêtements. Elles étaient très accueillantes, je me suis sentie épaulée », nous confie la sinistrée.

Heureusement, madame St-Arnaud et son mari pouvaient aller dormir temporairement chez la mère de celle-ci. « Ma mère a 86 ans et il faut la protéger de gros stress. Je ne voulais lui imposer notre présence trop longtemps. Heureusement, nos assurances nous ont ensuite permis de louer une maison jusqu’à ce que les réparations soient terminées à l'automne. »

Et le moral ? Madame St-Arnaud demeure très sereine lorsqu’elle relate la mésaventure de l’été 2012. « Lorsque j’ai reçu l’appel de ma voisine au cinéma, j’ai eu réellement peur que mon mari soit blessé. Finalement, nous avons tout de même eu de la chance et nous sommes très bien entourés. Je peux imaginer à quel point ça doit être difficile pour les gens qui n’ont personne. Je lève mon chapeau à la Croix-Rouge, qui est toujours là pour aider les sinistrés. Leur travail est indispensable », conclut la sinistrée.

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