Ebola (Page 2)

Je pars dans cinq jours. Des amies, affligées par l’annonce de mon départ, prennent le temps de m’envoyer par courriel une description des souffrances d’un médecin qui a contracté le virus d’Ebola en Sierra Leone. Je l’avais lu cet article. Oui, je le sais, ce virus est un beau salaud… Oui, j’ai peur parfois, mais je ne pars pas sur un coup de tête, ni pour devenir une héroïne.
 

En septembre dernier, la Croix-Rouge a ouvert son premier centre de traitement du virus Ebola à Kenema, une ville de Sierra Leone durement touchée par l'épidémie. Kirsty Robertson, infirmière de la région de Toronto et déléguée pour la Croix-Rouge canadienne, s’est rendue au centre de traitement pour une courte mission d’aide auprès des patients atteints de la maladie. 

La Croix-Rouge lutte activement contre l'épidémie d'Ebola, et ce, sur tous les fronts : du traitement des personnes infectées en passant par l'éducation du public et le soutien psychosocial. Trois travailleuses humanitaires québécoises viennent tout juste d’arriver au Centre de traitement du virus Ebola de Kenema, en Sierra Leone, où elles joindront leurs efforts à ceux des équipes internationales et du personnel de soins de santé local au cours du prochain mois.

Alors que la Croix-Rouge intensifie ses interventions pour lutter contre l'épidémie d'Ebola en Afrique de l'Ouest, le personnel et les bénévoles qui prodiguent des soins aux patients infectés par le virus doivent prendre toutes les précautions pour assurer leur propre sécurité.

Chaque matin, Mamadou Saidon Bah se réveille en ne sachant pas s’il passera la journée à préparer ses cours et à corriger les devoirs de ses élèves ou s’il supervisera les jeunes bénévoles de la section locale de la Croix-Rouge pour une mission de récupération de la dépouille d’une autre victime de l'épidémie d'Ebola.