La Croix-Rouge se mobilise à la suite du séisme de magnitude de 8,7 en Indonésie

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Un violent tremblement de terre a fait plus de 300 morts en Indonésie. Environ 60 % des édifices dans la ville de Gunungsitoli, sur l’île de Nias, ont été détruits ou endommagés, et l’on craint que le bilan humain ne s’alourdisse.

Le séisme de magnitude de 8,7 a secoué la côte ouest de Sumatra et déclenché des alertes de tsunami dans une région qui tente encore de se remettre des effets dévastateurs du tsunami du 26 décembre dernier, qui a fait plus de 250 000 morts en Asie.

La Croix-Rouge indonésienne a mobilisé des bénévoles de son équipe d’intervention, tandis que la Fédération internationale a déployé une équipe d’évaluation par avion à destination de l’île de Nias.

Des équipes médicales et des délégués spécialisés en communication de rapports, coordination des secours, eau et assainissement et soins de santé de la Croix-Rouge se rendront à Nias et à Simeulue demain.

La Croix-Rouge a aussi pris des dispositions pour expédier à Nias des articles de secours provenant de ses entrepôts à Meulaboh, Médan et Banda Aceh. Une grande barge quittera Meulaboh pour l’île demain dans la soirée, avec à son bord des lincueils, des tentes, des véhicules tout-terrain et des ustensiles de cuisine. Cinq autres bateaux serviront égalament à transporter des articles de secours.

Sept délégués de secours de la Croix-Rouge canadienne soutiennent présentement les efforts de secours en Indonésie.

La Croix-Rouge ne sollicite pas de fonds supplémentaires ou d’aide des donateurs pour cette opération, et elle n’a reçu aucune demande de personnel ou de matériel supplémentaires de l’extérieur de la région sinistrée. On utilise présentement les stocks d’urgence qui sont déjà dans la région.   

L’aide fournie par la Croix-Rouge canadienne sera financée au moyen des dons recueillis en réponse à l’appel en faveur des sinistrés du séisme et du tsuami survenus en Asie, le 26 décembre 2004. Pour l’instant, elle n’a pas besoin de dons supplémentaires.

Même si l’épicentre du séisme se trouvait à 30 kilomètres sous l’océan et qu’on a diffusé des message d’alerte de tsunamis possibles dans toute la région sinistrée, les alertes ont diminué trois heures plus tard, alors que la menace s’est dissipée. Cependant, on a évacué les régions côtières les plus vulnérables et on a avisé les résidants de chercher refuge dans des lieux plus sûrs à l’intérieur de l’île.

Ce tremblement de terre fait ressortir l’importance capitale d’avoir des plans de préparation aux catastrophes dans la région. Le fait qu’on ait diffusé des avertissements, évacué des résidants et déployé des équipes d’urgence prêtes à intervenir sur-le-champ indique l’efficacité des initiatives de préparation qui ont été prises depuis la catastrophe de décembre dernier.

Le présent séisme a aussi rappelé des souvenirs traumatisants aux survivants du tsunami de décembre. Alors que la Croix-Rouge s’affaire à procurer aux résidants des logements permanents et des moyens de subsistance dans le cadre du programme de rétablissement à long terme, elle est aussi déterminée à fournir aux survivants un soutien psychosocial qui les aidera à surmonter les séquelles psychologiques du tsunami.