Association étudiante en soutien à la Croix-Rouge : Une relève préparée et inspirante!

Un texte de Dourrice Adamson, bénévole aux communications.

C’est la volonté de s’impliquer dans leur communauté qui a amené deux étudiantes de l’Université Laval à devenir bénévoles à la Croix-Rouge canadienne. Suite à leur expérience de bénévolat enrichissante pour l’organisation humanitaire, Audrey Simard et Élizabeth Collin-Paré ont eu l’idée de fonder l’Association étudiante en soutien à la Croix-Rouge, afin de promouvoir la mission et les principes fondamentaux de l’organisation. C’est en 2019 que cette initiative unique au Canada a vu le jour et sans surprise, plusieurs étudiant.e.s ont trouvé.e.s chaussure à leur pied auprès de cette association.
 
 
Léa Bissonnette-Lavoie, une jeune femme aux cheveux bruns sourit à la caméra.Dans les deux dernières années, les retours positifs suite aux activités de financement et de sensibilisation présentées par l’association ont prouvé la pertinence et l’impact d’une telle association dans le paysage universitaire.  Bien que les deux initiatrices du projet aient laissé les règnes à une nouvelle cohorte, le sentiment d’appartenance des nouveaux membres est toujours aussi palpable. Léa Bissonnette-Lavoie, coordonnatrice générale de l’association, affirme ceci : « L’association m’a permis de trouver ma place à l’université, je sais que mon implication continuera tout au long de mon parcours universitaire! »
 
 
Seynabou Touré, une jeune femme à la peau noire avec un voile et des lunettes sourit à la caméra.

De plus, les membres de l’association représentent bien la diversité présente à l’Université Laval, car elle rassemble des étudiant.e.s de plusieurs facultés et de différentes origines ethniques. C’est entre autres ce qui a attiré Seynabou Touré, une étudiante internationale originaire du Sénégal à intégrer l’association. Celle qui campe le rôle de coordonnatrice aux finances salue les membres de l’association, qui selon elle, ont réussi à créer un climat sain et valorisant pour tout le monde. Elle confie que les rencontres qu’elle a faites grâce à l’association ont facilité son intégration : « Lorsque je suis arrivée au Québec en hiver dernier, l’association a été pour moi un vecteur culturel, la proximité avec des jeunes ayant grandi au Québec m’a permis d’être mieux outillée pour cette nouvelle ville. »
 
 
Marie-Jeanne Bélanger, Une jeune femme aux cheveux blonds sourit à la caméraCe qui distingue cette association c’est qu’elle prône la participation citoyenne chez les jeunes par l’entremise du bénévolat, car d’après leur charte les membres doivent devenir bénévoles à la Croix-Rouge canadienne. D’après Marie-Jeanne Bélanger : « Le bénévolat est un important complément à formation universitaire, particulièrement pour ceux et celles dans des domaines d’études où l’enseignement est plus théorique, cela permet aux étudiant.e.s d’appliquer leurs connaissances et d’acquérir des compétences pratiques. C’est surtout une opportunité d’avoir un pied dans le secteur qui nous intéresse et de mieux se positionner une fois sur le marché de l’emploi. » Cette dernière, qui est récemment bachelière en Affaires publiques et relations internationales, admet que son implication dans l’association étudiante a contribué à accroître sa passion pour la coopération internationale et l’aide humanitaire en plus d’avoir confirmé son désir de faire carrière dans ce secteur. 
 
La communauté universitaire a été fortement ébranlée par la pandémie et c’est afin d’aider les étudiant.e.s à passer à travers cela que les membres de l’association ont décidé.e.s d’adapter le contenu de leur page Facebook. Ainsi, au début de la pandémie l’accent a été mis sur les bonnes pratiques à adopter afin de rester en santé à travers une campagne de sensibilisation et aussi par la mise en lumière du travail de la Croix-Rouge canadienne dans les efforts afin de combattre le virus. La page Facebook du groupe a aussi commencé à offrir des suggestions de livres, de balados et d’autres ressources médiatiques en lien avec le secteur de l’humanitaire. Durant la pandémie, le comité est devenu une sorte d’échappatoire pour ces étudiant.e.s. Alors que les activités sociales étaient limitées, les réunions associatives ont aidé les étudiant.e.s à rester connecté.e.s. et stimulé.e.s
 
Michelle Albert-Rochette, Une jeune femme aux cheveux châtains avec des lunettes rondes sourit à la caméra.L’implication des jeunes est essentielle au développement d’une organisation, c’est une valeur incommensurable! Faire connaître la mission de la Croix-Rouge canadienne chez les jeunes et promouvoir le bénévolat mènent à de précieux échanges intergénérationnels et interculturels. Michelle Albert-Rochette, qui a siégé sur le Comité exécutif durant deux années est confiante pour l'avenir de l’association : « Notre association est prometteuse! Les initiatrices ont bâti une fondation solide et c’est beau de voir comment elle se développe chaque année. Chaque membre que j’ai eu la chance de côtoyer est motivé.e et franchement la population universitaire gagne à avoir une association qui prône les principes fondamentaux de la Croix-Rouge canadienne! » 
 


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