Nouveau sondage de la Croix-Rouge: les Canadiens friands des médias sociaux s’attendent à ce que les intervenants en cas d’urgence exploitent ces outils

Sujets: Au Canada, Situations d'urgence et catastrophes au Canada
Ottawa | 09 octobre 2012

Selon les résultats d’un sondage récemment mené par Ipsos pour le compte de la Croix-Rouge canadienne, la majorité des Canadiens se servent régulièrement des médias sociaux et s’attendent à ce que les intervenants en cas d’urgence soient également présents sur les réseaux sociaux grand public.

Le premier du genre au Canada, ce sondage intitulé « Médias sociaux et situations d’urgence » se penche sur les habitudes et les tendances quant à l’utilisation des médias sociaux en situation d’urgence. Voici quelques points saillants des résultats :

  • 64 % des Canadiens utilisent les médias sociaux, et 62 % de ces personnes en font un usage quasi quotidien.
  • 63 % des répondants croient que les intervenants en cas d’urgence et de catastrophe, notamment les policiers et les pompiers, devraient être prêts à intervenir à la suite d’appels à l’aide émis sur les médias sociaux.
  • 35 % des répondants croient que les intervenants d'urgence répondraient à un appel à l'aide publié dans les médias sociaux, et 74 % de ces personnes pensent que les secours arriveraient en moins d'une heure.
  • 54 % des Canadiens utiliseraient les médias sociaux pour indiquer à leurs proches qu’ils sont en sécurité en cas d’urgence dans leur région.
  • Bien que la télévision (39 %) et la radio (26 %) demeurent les moyens de prédilection de la population pour obtenir de l'information sur les urgences, un tiers des Canadiens (31 %) préféraient recevoir cette information par des moyens électroniques, notamment par téléphone cellulaire ou par l'entremise d'un site Web ou d'un réseau social.
  • Bien que la majorité des Canadiens aient déjà personnellement vécu une urgence quelconque, 66 % d’entre eux affirment ne pas avoir pris de mesure en prévision d’une catastrophe.
  • Les principales raisons qu’ils donnent pour ne pas avoir pris de mesures préventives : ils ne croient pas qu'un type de catastrophe donné soit susceptible de se produire dans leur région (27 %), ils n'y ont jamais pensé (21 %), ils n'ont pas le temps de s'en occuper ou ils ne s'y sont jamais attardés (12 %).

« En cas d’urgence, le partage de l’information demeure le meilleur moyen de protéger la population, a affirmé Conrad Sauvé, secrétaire général, Croix-Rouge canadienne. Étant donné l’usage répandu des réseaux sociaux chez les Canadiens, ces plateformes représentent un bon moyen pour la population de se renseigner sur les urgences locales, sur les secours mis à sa disposition et sur les façons dont elle peut venir en aide elle-même aux victimes lors d’une urgence. »

Lors des situations d’urgence, la Croix-Rouge canadienne se sert des réseaux sociaux pour tenir la population au courant des dernières nouvelles, pour transmettre de l’information sur la préparation en cas de catastrophe et pour répondre aux questions provenant des collectivités touchées.

Au cours de l’année dernière, le Canada a connu de nombreux sinistres, notamment des feux de forêt, des ouragans et des tornades. De plus, tous les ans, la Croix-Rouge vient en aide à des milliers de familles sinistrées à la suite d’incendies résidentiels.

Étant donné le manque de préparation avoué des Canadiens, la Croix-Rouge canadienne incite les familles à se préparer à l’éventualité d’une catastrophe en s’assurant de disposer d’assez de nourriture, d’eau et de provisions pour subvenir à leurs besoins pendant 72 heures.

Pour obtenir de plus amples renseignements et des conseils en matière de préparation aux catastrophes, prière de consulter le site www.croixrouge.ca, de visiter notre page Facebook (facebook.com/CroixRougeQuebec) ou de suivre notre fil Twitter (@croixrouge_qc).