Florence Barron a commencé à faire du bénévolat à la Croix-Rouge canadienne au début des années 1960. Après soixante ans de loyaux services, elle reste déterminée à poursuivre ses activités bénévoles et à redonner à sa communauté.
Florence s’est impliquée au sein de la Croix-Rouge canadienne à différents niveaux au fil des années. Elle a commencé par faire du bénévolat pour la clinique de puériculture (soins pour enfants en bas âge) et le programme de soins infirmiers de l’organisation à Wabush, à
Terre-Neuve-et-Labrador.
À l’époque, il n’existait pas d’unité de santé publique dans la communauté. Florence, une infirmière auxiliaire autorisée, s’est dit que ces programmes seraient un excellent moyen de s’impliquer et de venir en aide aux personnes dans le besoin. Son expérience l’a incitée à poursuivre ses activités bénévoles à la Croix-Rouge canadienne.
« Je connaissais des gens qui avaient besoin d’un coup de main, et c’est certainement ce qui m’a inspirée à apporter mon aide, déclare Florence. C’est très gratifiant de pouvoir changer la vie des gens et de voir à quel point ils apprécient ce que l’on fait pour eux. »
Honorer l’excellence : Les contributions de Florence Barron à la Croix-Rouge canadienne
Qu’il s’agisse de
donner des cours de secourisme et de RCR, de recueillir des dons, d’être déployée dans le cadre de programmes d’urgence ou de faire du bénévolat pour le
Programme de prêt d’équipement médical (HELP), Florence a manifesté, par ses nombreuses contributions, son dévouement et son engagement envers la mission de la Croix-Rouge.
En 2014, après de nombreuses années de service, Florence s’est vu remettre l’Ordre de la Croix-Rouge, une reconnaissance prestigieuse décernée aux personnes ayant offert des services humanitaires exceptionnels.
En se remémorant ses expériences de bénévolat les plus marquantes à la Croix-Rouge canadienne, Florence revient sur son déploiement en Louisiane en 1995 dans le cadre d’une intervention d’urgence menée à la suite d’inondations. .
« Le fait de travailler avec les membres du personnel humanitaire américain a été très agréable. Nous avons suivi de nombreuses formations intéressantes, ce que j’ai vraiment apprécié », explique Florence.
La passion de la course : De bénévole à athlète
Lorsqu’elle ne fait pas de bénévolat, Florence pratique des activités de plein air. Elle est d’ailleurs considérée comme une célébrité et un modèle chez les passionnées et passionnés de courses de Terre-Neuve.
À 59 ans et pour la première fois de sa vie, Florence a participé à la course sur route Tely 10 d’une distance de 16 km à St. John’s, à Terre-Neuve-et-Labrador. Malgré son manque d’expérience, elle a reçu la médaille d’or à l’issue de la course, ce qui a fait d’elle la meilleure coureuse dans sa tranche d’âge.
Après cette première victoire, elle s’est inscrite à un club de course de St. John’s, où elle a appris à se préparer pour les courses en tenant compte de facteurs importants comme les étirements, l’alimentation, le repos et les entraînements adéquats.
« J’y ai vraiment pris goût et j’ai commencé à participer aux courses estivales chaque année, déclare Florence. Je crois que ce qui me motive, c’est le sentiment général de bien-être que je ressens. Quand je sors courir, je me sens bien. Je serais malheureuse si je ne pouvais pas pratiquer cette activité ».
Florence a commencé à participer à 10 ou 12 courses chaque année dans les provinces de l’Atlantique, mais également à Saint-Pierre-et-Miquelon, un territoire français. Elle y a notamment battu deux records, dont celui de la femme la plus rapide de 70 ans à avoir effectué une course de 25 kilomètres et celui de la seule femme de 80 ans à avoir terminé ladite course.
Tout comme le bénévolat, la course permet à Florence de s’épanouir, de rester active et en santé, de se fixer de nouveaux objectifs et de repousser ses limites.
Aujourd’hui âgée de 85 ans, Florence continue à courir et elle prévoit participer au plus grand nombre de courses possible au cours de l’été.
« Si je devais arrêter la course, j’aurais probablement mal partout, explique-t-elle. Le fait de courir, de patiner et de nager me permet d’éviter tous ces maux. J’ai un certain âge, je me sens vraiment bien et je pense être capable de participer au maximum de courses possible cet été. Je vais donc m’y préparer et voir comment les choses se passent ».
Florence est une source d’inspiration pour tous les bénévoles. Son exemple montre qu’il n’est jamais trop tard pour changer la vie des gens, pour faire du bénévolat ou pour relever des défis en se lançant dans de nouvelles activités.
« En la regardant, on ne peut s’empêcher de penser à tout le bien qu’elle fait dans la communauté, non seulement avec la Croix-Rouge, mais aussi avec d’autres organisations », déclare Katie Richardson, superviseure du centre de services de St. John’s, à Terre-Neuve-et-Labrador.
Si vous souhaitez faire du bénévolat à la Croix-Rouge canadienne, consultez
cette page pour connaître les possibilités de bénévolat dans votre région.