Contenant d’eau de secours de 20 litres

Date / Période
1998
Lieu
Ottawa
Types d'objets
Divers
Sujets
Intervention en cas d’urgence au Canada et à l’étranger

Ce fut l’ouragan le plus meurtrier des deux derniers siècles à balayer la côte Atlantique. Les 26 et 27 octobre 1998, au plus fort de la tempête, l’ouragan Mitch a soufflé avec une force de niveau 5 durant 33 heures d’affilée. Des vents de plus de 290 km/h se sont maintenus pendant 15 heures. Dans les deux pays les plus touchés, le Honduras et le Nicaragua, plus de 10 000 personnes ont perdu la vie, 18 000 ont été portées disparues et les dommages se sont chiffrés à 5 milliards de dollars. 

« Plusieurs personnes ont tout perdu. Et quand je dis tout, je veux dire littéralement tout », a dit Rosa Suarez, vice-présidente de la Croix-Rouge du Honduras.

Comme c’est souvent le cas lors d’inondations, les systèmes public et privé d’approvisionnement en eau ont été gravement endommagés. Des contenants comme celui-ci ont permis d’apporter de l’eau potable aux sinistrés. 

La Croix-Rouge canadienne, en collaboration avec l’Organisation internationale des migrations (OIM) au Honduras et le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) au Nicaragua, a mis sur pied un projet échelonné sur quatre ans dans le but de rebâtir les villages emportés par les flots ou la boue. À cette initiative s’est aussi greffé un projet de soins de santé primaire destiné à prévenir les maladies, à sensibiliser la population et à renforcer les capacités des collectivités à répondre à leurs besoins les plus urgents.

Au Nicaragua, les personnes qui ont bénéficié du projet de restauration se sont vu offrir un abri temporaire sur place afin de participer activement à la reconstruction de leur collectivité. L’une des conditions de financement de la Croix-Rouge était le transfert gratuit des titres de propriété et une restriction sur la revente des propriétés pour une période allant de 10 à 20 ans. Avec les fonds supplémentaires fournis par le PNUD, environ 1 300 maisons ont été reconstruites.

Au Honduras, les bénéficiaires ont habité soit dans leur maison si elle était sécuritaire, soit dans des bâtiments temporaires construits par l’OIM. Ces personnes ont servi comme main-d’œuvre non qualifiée ou gardiens de sécurité pour protéger le matériel de construction. Toutes les maisons ont été équipées d’eau courante et d’installations sanitaires. L’eau provenait de différentes sources. 

Contenant d’eau de secours de 20 litres

Contenant d’eau de secours de 20 litres
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Hurricane Mitch
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