La maison de rêve partie en fumée

Diane Pinsonneault et son conjoint Olivier Brais venaient tout juste de poser les rideaux dans leur nouvelle maison à Saint-Alphonse-de-Granby lorsqu’ils ont senti une légère odeur de feu.

 Il n’y avait pas de fumée, seulement une petite odeur. On s’est mis à chercher la source sans arriver à l’identifier. J’ai appelé un ami pompier pour lui demander conseil », explique Mme Pinsonneault.
Photo : Steve Corbeil, photographe médiatique
Photo : Steve Corbeil, photographe médiatique
Photo : Steve Corbeil, photographe médiatique
Photo : Steve Corbeil, photographe médiatique
Photo : Steve Corbeil : photographe médiatique
Photo : Steve Corbeil : photographe médiatique
Photo : Steve Corbeil, photographe médiatique
Photo : Steve Corbeil, photographe médiatique

Quelques minutes plus tard, un petit crépitement s’est fait entendre à la base de la cheminée, mais ce n’est qu’en jetant un œil dehors qu’ils réalisèrent l’ampleur du danger : « On a vu de la fumée sortir d’un coin de la maison. Le temps d’habiller nos trois enfants, le mur de la cuisine est devenu brûlant et le plancher craquait », se rappelle Mme Pinsonneault.

Les feux de structures sont aussi sournois que dangereux. On ne voit pas nécessairement de fumée dense, ce qui les rend très difficiles à détecter. Ce qui explique d’ailleurs que les détecteurs de fumée n’ont pas alerté la famille Brais avant qu'elle soit sortie de la maison. Il aura fallu 39 pompiers pour venir à bout de l’incendie. « Votre feu nous a donné du fil à retordre », a confié le chef pompier au couple qui assistait à la destruction de la maison dont ils rêvaient depuis plusieurs années.

Sous le choc, Mme Pinsonneault a d’abord refusé l’aide de la Croix-Rouge qui lui était offerte : « Dans notre tête, la Croix-Rouge aide les sinistrés en Haïti et dans le monde, mais on oublie qu’ils sont aussi là pour nous, au Québec. » Puis, sentant que l’aide serait nécessaire pour éviter d’envahir ses proches avec leurs trois enfants, elle s’est ravisée. Une fois l’appel lancé, les bénévoles de la Croix-Rouge sont arrivés rapidement avec des couvertures, des trousses d’hygiènes et des bons échangeables contre des nuits à l’hôtel et des repas pour toute la famille.

 Nous avons vraiment apprécié ce coup de pouce qui nous a permis d’être tous ensemble dans la chambre d’hôtel pour nous remettre tranquillement de nos émotions en famille. Même si on avait des assurances, il faut du temps pour régler la paperasse. Heureusement que la Croix-Rouge était là. »

Petit baume sur le coeur : Isaac, l'aîné de la famille, a été honoré par le Service de sécurité incendie de Bromont qui lui a remis une photo laminée avec la mention « J’ai su quoi faire ». En effet, pendant que ses parents cherchaient la source du feu, Isaac insistait pour sortir de la maison au plus vite et a aidé ses deux petits frères à s’habiller. Une belle attitude de grand garçon qui rend ses parents très fiers.

On connaît bien le dicton : « Il n’y a pas de fumée sans feu », mais la mésaventure de la famille Brais nous rappelle qu’il y a des feux sans fumée!

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