Une équipe de chercheurs du Centre de toxicomanie et de santé mentale (CTSM) a réalisé un sondage auprès d’un groupe d’élèves allant de la 7eme à la 12eme année et a découvert qu’environ 29 % des élèves sont la cible d’actes d’intimidation à l’école. Bien que cette situation ne présente pas de changement majeur par rapport au passé, du moins d’un point de vue purement statistique, les techniques d’intimidation, elles, ne sont plus les mêmes.
Selon le CTSM, un enfant sur cinq fréquentant l’école intermédiaire ou l’école secondaire fait l’objet de cyberintimidation, c’est-à-dire du harcèlement qui se produit par voie virtuelle, notamment par le biais des médiaux sociaux, du courriel ou du clavardage.
En outre, les résultats du sondage indiquent que les filles sont deux fois plus susceptibles d’être victimes de ce type d’intimidation technologique. En effet, les filles seraient plus fréquemment la cible d’intimidation à l’école que les garçons : 31 % des filles affirment avoir subi du harcèlement à l’école, par rapport à 26 % chez les garçons.
« L’intimidation peut avoir de graves répercussions qui durent parfois toute une vie, a dit Judi Fairholm, directrice nationale, ÉduRespect : Prévention de la violence, Croix-Rouge canadienne. Tous les jours de la semaine scolaire, nous travaillons en collaboration avec des enseignants et des jeunes leaders dans des écoles partout au pays afin de créer un climat propice au dialogue sur l’intimidation et de les aider à élaborer des plans de sécurité. »
Les parents, les étudiants et les responsables scolaires peuvent consulter la Croix-Rouge canadienne pour obtenir divers conseils et ressources en matière de prévention de l’intimidation à l’école et d’aide aux victimes. Il en va de la tranquillité d’esprit des enfants, une condition essentielle à leur concentration et, par conséquent, à leur réussite scolaire.