Le 25 avril 2015, un séisme de magnitude 7,8 a secoué l’une des régions du monde les moins accessibles et, par conséquent, les plus vulnérables, soit la vallée densément peuplée de Katmandou, au Népal. Le séisme a forcé le déplacement de 2,8 millions de Népalais, et un million de personnes se sont retrouvées sans nourriture, ni eau potable, ni système sanitaire. Cette trousse, destinée aux travailleurs humanitaires faisant partie des équipes de réponse aux urgences de la Croix-Rouge, contient des articles de première nécessité comme des repas prêts-à-manger, une bouteille d’eau et un filtre, un sac de couchage, du papier hygiénique et une trousse de premiers soins.
Plus de 8 800 personnes ont été tuées par le séisme et près de 18 000 ont été blessées. Plus de 500 000 maisons ont été détruites et 300 000 ont été partiellement endommagées. Le terrain montagneux du Népal a rendu l’aide humanitaire et le transport du matériel de secours plus difficile qu’à l’habitude : il était déjà impossible de se rendre à de nombreux villages en voiture, et d’autres endroits étaient même inaccessibles en hélicoptère.
Des bénévoles et du personnel de la Croix-Rouge du Népal, qui a vu le jour il y a une cinquantaine d’années, sont immédiatement intervenus en participant aux efforts de recherche et de sauvetage et en prodiguant les premiers soins aux blessés. La Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge s’est mobilisée pour transférer le matériel de secours des régions avoisinantes en plus de contribuer à l’intervention d’urgence grâce à son Fonds d’urgence pour les secours lors de catastrophes. Les Sociétés nationales comme la Croix-Rouge canadienne ont lancé des collectes de fonds pour soutenir les communautés touchées.
La Croix-Rouge canadienne a déployé au Népal une première équipe de 20 travailleurs humanitaires chargés de fournir des soins de santé de base dans une région éloignée où l’hôpital local avait été détruit. Cette équipe a mis sur pied un hôpital de campagne sous tente pour prodiguer des soins de santé de base dans la communauté de Dhunche, près de l’épicentre du séisme. À cet endroit, les travailleurs de soutien et le personnel médical de la Croix-Rouge canadienne et de la Croix-Rouge philippine ont travaillé sans relâche pour soigner les blessés dans cette région dévastée, en portant une attention particulière à la santé des mères et des enfants. Lorsque l’équipe de la Croix-Rouge canadienne est finalement retournée au Canada, l’hôpital de campagne a été confié à la Croix-Rouge et au ministère de la Santé et de la Population du Népal afin qu’ils puissent continuer de l’utiliser à Dhunche, et renforcer ainsi la capacité d’intervention à l’échelle locale en cas de catastrophes éventuelles.
Au début de la phase de rétablissement de l’intervention humanitaire, le Mouvement de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge a aidé à remettre en état et à remplacer les systèmes d’alimentation en eau et les systèmes sanitaires endommagés, ainsi qu’à distribuer des matériaux de construction. Il a également donné de la formation à la population locale sur la façon de construire des maisons capables de mieux résister aux séismes.
Par l’entremise d’un plan de rétablissement axé sur le logement, les pratiques sanitaires, les moyens de subsistance, la santé et la préparation en cas de catastrophe, la Croix-Rouge canadienne continue de soutenir la Croix-Rouge du Népal, l’hôpital de district Rasuwa à Dhunche et les sinistrés.
L’intervention de la Croix-Rouge canadienne en réponse au séisme de 2015 au Népal n’était que l’une des 236 missions internationales que l’organisation a réalisées dans 51 pays partout dans le monde en 2014 et en 2015. Ces interventions humanitaires sont rendues possibles grâce aux dons que font les Canadiennes et les Canadiens dans le cadre des collectes de fonds de la Croix-Rouge.