Le camp de réfugiés d’Azraq en Jordanie a offert des soins et un refuge à des milliers de familles et de personnes déplacées qui ont fui la violence et la guerre civile.
Dans ce camp, l’hôpital de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge apporte une lueur d’espoir à bon nombre de personnes dans le besoin. Il est exploité dans le cadre d’une opération conjointe unique des Sociétés de la Croix-Rouge du Canada, de la Finlande, de l’Allemagne et de la Norvège, sous la responsabilité de la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge.
Le camp offre un refuge à plus de 130 000 personnes, tandis que l’hôpital offre en grande partie des soins aux femmes enceintes et aux enfants. En moyenne, un bébé par jour a été mis au monde à l’hôpital et près du quart de ses 560 patients sont des enfants âgés de moins de 5 ans. Marcel McIntyre, travailleur humanitaire de la Croix-Rouge canadienne, a été dépêché au camp de réfugiés d’Azraq à titre de technicien pendant un peu plus de 4 mois en mai 2014.
« Il me rappelle les gens de la Jordanie et de la Syrie, les conditions difficiles qui y règnent, mais aussi la grande résilience de ces gens et les belles amitiés que j’ai nouées là-bas. »
À son retour au Canada, M. McIntyre a pu rapporter un peu d’histoire sous la forme d’un drapeau qui a flotté à l’entrée de l’hôpital. Le drapeau est maintenant suspendu dans son garage en souvenir de l’important travail accompli au camp de réfugiés d’Azraq.
« Il me rappelle les gens de la Jordanie et de la Syrie, les conditions difficiles qui y règnent, mais aussi la grande résilience de ces gens et les belles amitiés que j’ai nouées là-bas, a confié M. McIntyre. Les gens de la région étaient vraiment fantastiques. Je suis fier et honoré d'avoir pris part à la mission en Jordanie pour offrir des soins de santé aux réfugiés syriens au camp d’Azraq. »
Durant son passage au camp d’Azraq, M. McIntyre a travaillé au sein de l’équipe locale responsable de la construction de l’hôpital et a participé à l’installation des réservoirs d’eau et de carburant ainsi qu’aux travaux de plomberie, d’électricité, d’installation de clôtures et de panneaux et autres tâches techniques nécessaires pour mettre l’hôpital en service.