Le Programme First Contact en Ontario − Témoignage

« Quand je suis arrivé au Canada en tant que réfugié, j’ai eu besoin d’énormément d’aide, par exemple pour arriver à m’orienter dans la ville de Toronto et pour remplir toutes les formalités. Il est difficile pour une personne qui débarque dans une ville comme Toronto pour la première fois de faire quoi que ce soit. C’est une ville qui abonde en activités et en services, à un point tel que même les résidents ont de la difficulté à savoir où obtenir certains services, et à plus forte raison les services destinés aux réfugiés.

Un organisme capable de réunir tous ces renseignements sous un même toit est d’une aide précieuse pour les réfugiés qui ont souvent peur et sont parfois, selon leur lieu d’origine, désemparés devant la taille de la ville. Le programme First Contact offre ces services.  Grâce à l’appui du personnel renseigné et des bénévoles serviables, j’ai pu m’acquitter de toute ma paperasse en une semaine. Les employés m’ont remis une trousse qui contenait toutes les coordonnées des bureaux auxquels je devais m’adresser; dans certains cas,  l’intervenant s’est même occupé d’appeler à ma place et de fixer mes rendez-vous. C’est précisément l’aide dont j’avais besoin. 

Le programme est d’autant plus utile pour les personnes qui ne parlent ni l’anglais ni le français. Un traducteur ou un bénévole peut accompagner les clients à leurs rendez-vous. Il veille également au transport des clients qui, dans la plupart des cas, sont à court d’argent.

Trouver de l’hébergement pour les clients est sans aucun doute le service le plus utile. Le jour où je suis arrivé à Toronto, directement des douanes, il était déjà deux heures du matin et je n’avais pas d’endroit où aller. J’ai passé des heures à chercher un logement, jusqu’à ce que le chauffeur de taxi eût l’idée de me déposer au refuge Seaton. Tous n’ont pas la chance de tomber sur un chauffeur débrouillard. Les services de First Contact m’ont été tellement profitables que j’ai décidé de contribuer au  programme et de venir en aide, à mon tour, aux personnes se trouvant dans cette situation. C’est pourquoi je suis devenu bénévole, et depuis, j’aime beaucoup mon travail. »

- Bénévole du programme First Contact