Télégramme du Fonds canadien d’aide aux Hongrois

Date / Période
1956
Lieu
Ottawa
Types d'objets
Livre, guides et manuels
Sujets
Réfugiés et migrants

Le monde a regardé avec horreur les événements du 4 novembre 1956, lorsque l’Union soviétique a amorcé une répression rapide et brutale du soulèvement hongrois qui avait commencé 12 jours auparavant. Le soulèvement et le rétablissement du régime communiste ont entraîné un flot de réfugiés en Hongrie et au delà de la frontière, dans l’Autriche voisine. Cet artefact est la deuxième page d’un télégramme portant sur la création d’un fonds canadien d’aide aux Hongrois qui devait être administré par la Croix Rouge canadienne.

À la fin d’octobre 1956, un soulèvement populaire spontané a eu lieu en Hongrie, tandis que la population cherchait à obtenir des réformes politiques, économiques et sociales sans précédent dans le pays sous domination communiste. Le pays en entier a été balayé par ce drame national et, fait notable, le soulèvement semblait être sur le point de remporter la victoire. Puis, le 4 novembre, une violente réaffirmation du contrôle communiste a commencé. Les Hongrois qui le pouvaient ont fui en Autriche, créant ainsi une crise des réfugiés dans ce pays.

Le Fonds canadien d’aide aux Hongrois, créé et coprésidé par les Canadiens G.S. Thorvaldson et G.G. Temesvary, avait pour objet de répondre à cette crise. Les contributions pouvaient être postées au siège social de la Croix Rouge, à Toronto, ou apportées dans n’importe quel bureau de la Croix Rouge au pays; l’objectif de la collecte était de 500 000 $. Les fonds amassés ont été utilisés pour aider les réfugiés hongrois en Hongrie et en Autriche.

« Lorsqu’il est devenu clair qu’il s’agissait d’une crise grave, la Croix Rouge canadienne a recruté des équipes de professionnels de la santé et de travailleurs sociaux pour travailler dans les camps de réfugiés. » 

Le fonds d’aide n’a pas été la seule réponse des Canadiens à la crise des réfugiés. Ainsi, les lecteurs du Telegram de Toronto ont versé de l’argent dans un autre fonds d’aide qui a servi à fournir à la Croix Rouge autrichienne des milliers de tasses de papier pour utilisation dans les camps de réfugiés autrichiens. Chaque tasse portait l’emblème de la croix rouge et un message en hongrois expliquant que les tasses étaient offertes par les lecteurs du journal torontois Telegram par l’entremise de la Croix Rouge canadienne.

Lorsqu’il est devenu clair qu’il s’agissait d’une crise grave, la Croix Rouge canadienne a recruté des équipes de professionnels de la santé et de travailleurs sociaux pour travailler dans les camps de réfugiés. Le commissaire national, le Dr Stuart Stanbury, a aussi fait de la Société l’une des plus fortes voix parmi les organismes humanitaires et bénévoles canadiens à presser le gouvernement fédéral d’accueillir des réfugiés.

Quelque 37 000 réfugiés hongrois sont plus tard arrivés au Canada et la Croix Rouge canadienne a joué un rôle dans l’accueil des nouveaux arrivants à leur point d’entrée. Au cours des années suivantes, la Société a travaillé en coulisse à des négociations en vue de la réunion de centaines d’enfants demeurés en Hongrie avec des proches survivants venus au Canada.

Télégramme du Fonds canadien d’aide aux Hongrois

Canadian Hungarian Relief Fund Telegram-FR
Hungarian Refugee Relief Report, 1957-FR
Hungarian Refugee Relief Report, 1957-FR
Hungarian Refugee Relief Report, 1957-FR
TIME magazine cover, January 7, 1957-FR
Medal-FR

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