Documents relatifs à l’intervention menée en réponse à la crise des réfugiés vietnamiens

Date / Période
1975
Lieu
Ottawa
Types d'objets
Livre, guides et manuels
Mention de source
Croix-Rouge canadienne
Sujets
Réfugiés et migrants

La guerre qui divisait le Vietnam depuis de nombreuses années a pris fin lorsque Saigon, la capitale du Vietnam Sud, est tombée entre les mains des forces militaires du Vietnam Nord. À cette époque, près de deux millions de Vietnamiens ont cherché à fuir les persécutions politiques, ethniques, raciales et religieuses, ce qui a donné lieu à une crise d’une ampleur considérable. Ces documents et ces images illustrent les efforts déployés par la Croix-Rouge canadienne dans le cadre de la crise des réfugiés vietnamiens. 

Puisque les premiers réfugiés du Vietnam Sud avaient réussi à fuir le pays par leurs propres moyens, le gouvernement communiste du Nord a fermé les frontières du Vietnam. Par conséquent, les réfugiés n’avaient d’autre choix que de s’échapper par la longue côte bordant la mer de Chine méridionale. De nombreux réfugiés ont fui à bord d’embarcations de fortune, au risque de périr par noyade ou d’être capturés par des pirates pendant la traversée. 

Les réfugiés fuient habituellement leur pays à pied ou à bord d’un véhicule. En raison du moyen de transport plutôt inusité grâce auquel les réfugiés vietnamiens se sont échappés, les médias de l’époque les ont décrits comme étant des « boat people ». En mettant l’accent sur le moyen de transport des réfugiés au lieu de leurs difficultés et de leur besoin d’être protégés, l’expression a déshumanisé les personnes qu’elle cherchait à décrire. Malheureusement, les médias ont contribué à ce que l’expression passe dans la langue populaire. Aujourd’hui, même si elle est encore utilisée, l’expression est considérée comme offensante pour décrire de nouveaux arrivants.

On estime qu’environ 250 000 réfugiés sont morts durant leur traversée en mer, alors que les autres ont trouvé refuge dans des camps situés dans d’autres pays d’Asie du Sud-Est. Plus de 120 000 réfugiés se sont installés au Canada entre les années 1975 et 1982, donnant lieu à la plus importante opération d’aide humanitaire jamais entreprise.

L’intervention menée par le Canada a sollicité les efforts conjugués des gouvernements, des églises, des groupes de citoyens et d’organismes humanitaires comme la Croix-Rouge. Les réfugiés accueillis au Canada étaient soit parrainés par le gouvernement ou parrainés par le secteur privé. La possibilité de parrainer des réfugiés a contribué à mobiliser la population. 

La Croix-Rouge canadienne a participé activement à de nombreux programmes de secours mis en œuvre par la communauté internationale en Asie du Sud-Est. En juillet 1979, l’organisme a lancé une campagne de trois semaines à l’échelle nationale afin d’amasser 500 000 $ pour venir en aide aux nouveaux arrivants ainsi qu’à d’autres réfugiés et victimes de conflit dans la région. La réponse a surpassé les attentes : au mois de novembre, les dons versés par la population se chiffraient à plus de 1,2 million de dollars. 

Ces fonds provenaient du vaste réseau de membres qui se sont mobilisés pour parrainer les réfugiés. À titre d’exemple, le gouvernement de l’Ontario s’est engagé à jumeler les fonds recueillis par la Croix Rouge, jusqu’à concurrence de 500 000 $. En collaboration avec l’UNICEF, la Croix-Rouge canadienne a également encouragé la population à verser des dons en soutien aux secours et aux programmes médicaux offerts aux réfugiés installés au Cambodge et en Thaïlande. 

Documents relatifs à l’intervention menée en réponse à la crise des réfugiés vietnamiens

Vietnamese Refugees Documents of Response-FR
Vietnamese croix rouge report, 1974-FR
Vietnamese refugee report-FR
Vietnam report-FR
Vietnamese croix rouge report, 1974-FR

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