À première vue, la vie au camp d’Azraq, dans le nord-est du désert de la Jordanie, semble paisible bien que rudimentaire. Les enfants courent et jouent dans les rues, les parents font des courses au supermarché et les activités sociales et religieuses se multiplient au fur et à mesure que les familles nouent des liens avec leurs voisins. Certains résidants récupèrent doucement de blessures persistantes ou de maladies chroniques. On les voit marcher à l’aide de béquilles ou s’appuyer sur d’autre équipement médical.