« J’ai l’impression que la guerre au Biafra a fait la manchette tous les soirs pendant des semaines. On entendait toujours parler des combats, des enfants qui mouraient de faim, des personnes déplacées, se souvient-elle. Je me rappelle aussi que la Croix-Rouge était sur le terrain pour leur venir en aide. » Malgré ce spectacle de la misère humaine, la fillette annonce un jour en pointant la télévision qu’elle sait ce qu’elle veut faire quand elle sera grande : elle sera travailleuse humanitaire pour la Croix-Rouge. Et elle n’en a jamais démordu.