Crise en Syrie : Histoires de familles réfugiées en Irak

Dans le cadre du conflit en Syrie qui sévit actuellement, 82 000 réfugiés syriens se sont retrouvés à Erbil, en Irak, selon des chiffres récemment fournis par le Croissant-Rouge irakien. Dispersés à travers la ville, dans des garages, des constructions inachevées, des abris de fortune ou des camps improvisés, on les retrouve facilement. Certaines familles ont eu la chance de trouver une chambre ou un petit appartement à louer.

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Les réfugiés syriens habitent des garages, des constructions inachevées, des abris de fortune ou des camps improvisés. Crédit photo: Tommaso Della Longa du CICR
 
 
Kadija-et-sa-famille-devant-leur-tente-de-fortune-(1).jpgKadija, 44 ans, est mère de quatre enfants qui ont entre 8 et 13 ans. Son mari étant décédé en Syrie, elle s’occupe donc seule de sa famille, réfugiée dans une tente à Erbil. « Après un mois en Turquie, nous nous sommes déplacés vers le Kurdistan, car on y parle une langue qui se rapproche de la nôtre, raconte-t-elle. J’ai perdu toute trace de ma sœur au cours du voyage. Depuis, je n’ai pas de nouvelles. »
 
Malgré les petits boulots qu’elle arrive à trouver de temps en temps depuis leur arrivée à Erbil, il y a 18 mois, Kadija se trouve dans une situation particulièrement précaire. « Nous survivons parce que nos voisins irakiens cuisinent au moins deux ou trois fois par semaine pour nous. Mais cela ne suffit pas. Chaque jour, je dois trouver quelque chose pour que mes enfants survivent. »
“Nous survivons parce que nos voisins irakiens cuisinent au moins deux ou trois fois par semaine pour nous. Mais cela ne suffit pas. Chaque jour, je dois trouver quelque chose pour que mes enfants survivent.” 

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Kadija et sa famille avec un représentant du Croissant-Rouge irakien. Crédit photo: Tommaso Della Longa du CICR 
 
Nombreuses sont les familles qui se rendent à Erbil dans l’espoir d’y trouver du travail, ou tout simplement pour se retrouver dans un contexte urbain. D’autres y aboutissent car les camps de réfugiés situés en périphérie de la ville ont atteint leur pleine capacité, disent-ils. Une chose est certaine: malgré la générosité des communautés qui accueillent des réfugiés, le soutien du reste du monde s’avère toujours aussi crucial.

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Sabah s'est réfugiée en Irak avec ses cinq fils. Ils espèrent retourner chez eux le plus tôt possible. Crédit photo : Wassem Al Bakri du Croissant-Rouge irakien.

Sabah, 53 ans, a dû partir du nord-est de la Syrie pour se réfugier au camp de Darashakran, à proximité d’Erbil, avec ses cinq fils. Son mari est décédé en Syrie des suites d’une longue maladie. Le plus grand souhait de la famille? Retourner chez eux le plus tôt possible.
 
Ce ne sont là que deux exemples de femmes confrontées aux difficultés extrêmes générées par le conflit en Syrie qui a provoqué le déplacement, en quatre ans, d’environ huit millions de personnes à l’intérieur du pays, et contraint quelque quatre millions de personnes à chercher refuge ailleurs (notamment dans les pays voisins, en Irak, en Jordanie, au Liban et en Turquie).
 
Les Canadiens désireux de soutenir les vastes opérations de secours humanitaires et de rétablissement en cours en Syrie et dans les pays voisins peuvent faire un don en ligne.
 
Les histoires des réfugiées syriennes Kadija et Sabah nous viennent de l’équipe du Comité international de la Croix-Rouge.

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