Népal : La Croix-Rouge canadienne intervient à la suite d’un violent tremblement de terre

Sujets: Dans le monde, Asie, Situations d'urgence et catastrophes dans le monde
25 avril 2015

La Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant Rouge (Fédération internationale) mène des opérations à la suite du violent tremblement de terre qui a secoué le Népal le 25 avril dernier.

« Ce tremblement de terre, qui est survenu dans une zone densément peuplée, a des conséquences humanitaires importantes, a déclaré Hossam Elsharkawi, directeur, Urgences et rétablissement, Opérations internationales, Croix-Rouge canadienne. Les efforts doivent se consacrer en priorité à l’hébergement, à l’approvisionnement en eau et aux soins de santé, et nous continuons de travailler avec les autorités locales afin que la population reçoive l’aide dont elle a besoin. »
 
Les équipes de la Croix-Rouge au Népal ont été mobilisées sur-le-champ afin de fournir de l’aide après les secousses, qui ont été ressenties juste avant midi heure locale.
 
Les bénévoles et les employés de la Croix-Rouge du Népal participent aux opérations de recherche et de sauvetage et prodiguent également des premiers soins à la population sinistrée. La Croix-Rouge a déjà mené de nombreuses interventions à la suite de catastrophes naturelles au Népal et joue un rôle clé auprès du gouvernement, notamment lors de l’élaboration des plans d’urgence en cas de catastrophe. De plus, la Banque de sang de la Croix-Rouge à Katmandou approvisionne les principaux établissements médicaux de la capitale.
 
Au Népal, la Croix-Rouge dispose de quelques réserves d’articles de secours prêts à être distribués. La Fédération internationale s’emploie, pour sa part, à activer ses systèmes logistiques à Kuala Lumpur et à Dubaï afin de mobiliser du matériel de secours supplémentaire.
 
Le tremblement de terre a provoqué l’effondrement d’immeubles à Katmandou, et des centaines de personnes auraient péri dans la catastrophe. Les principaux hôpitaux de la capitale sont encore ouverts, mais ils peinent à répondre à la demande, et on ignore jusqu’à quel point les services essentiels sont encore assurés. Les fortes répliques qui continuent de se faire sentir risquent d’accroître les dommages subis par un grand nombre d’immeubles et suscitent la peur au sein de la population. Beaucoup d’habitants craignent d’ailleurs de retourner chez eux.
 
L’épicentre du séisme se situe 80 kilomètres de Katmandou, à Lamjung, dans le district de Gorkha, qui a subi des dommages importants.
 
« Nous sommes extrêmement inquiets pour les villageois des régions rurales situées près de l’épicentre, a déclaré Jagan Chapagain, directeur de la Fédération internationale pour l’Asie-Pacifique. Les routes ont été endommagées ou bloquées par des glissements de terrain, et les lignes de communication sont coupées, ce qui nous empêche de joindre les bureaux locaux de la Croix-Rouge et d’obtenir de l’information précise. Nous craignons que les pertes humaines et matérielles soient lourdes. »
 
En soutien à l’intervention d’urgence initiale, la Fédération internationale mobilise des ressources à New Delhi, à Kuala Lumpur et à Bangkok et débloque des fonds de son Fonds d’urgence pour les secours lors de catastrophes.
 
La Société nationale de technologie sismique du Népal avait déjà prévenu que si un violent séisme venait à frapper le centre du pays, la catastrophe ferait plus de 1,8 million de déplacés,  plus de 100 000 décès et 300 000 blessés. 
 
« Nous ne connaissons pas encore l’ampleur des dommages, mais ce tremblement de terre pourrait bien être l’un des plus meurtriers et dévastateurs depuis le séisme de 1934 qui a ravagé le Népal et le Bihar, a affirmé M. Chapagain. La population aura besoin de beaucoup d’aide, notamment de vivres, d’eau, des soins médicaux et des abris d’urgence. »
 
La secousse a été ressentie dans tout le pays, et même au Pakistan, au Tibet et au Bangladesh. On ignore jusqu’à quel point le Sikkim, le Bihar et le Bengale-Occidental, trois États indiens voisins, ont été affectés.
 
Durant ses 50 ans d’existence, la Croix-Rouge du Népal a tissé un réseau couvrant les 75 districts du pays. Ce réseau comprend quelque 1 500 sous-sections, 6 000 groupes de jeunes et un important bassin de bénévoles. Chaque année, la Société nationale propose ses services à 1,9 million de personnes.
 
« La Croix-Rouge est la plus grande organisation d’aide en cas de catastrophe de la planète, grâce au soutien de bénévoles et de citoyens du monde entier, a rappelé M. Elsharkawi. Chaque fois qu’un bureau local de la Croix-Rouge a besoin d’aide pour intervenir à la suite d’une catastrophe, comme ce séisme, nous pouvons mobiliser nos ressources mondiales et acheminer de l’aide à la région touchée. » 
 
Les Canadiens sont invités à venir en aide aux personnes touchées par cette catastrophe en faisant un don au profit du Fonds Séisme au Népal et dans la région à www.croixrouge.ca, en composant le 1 800 418-1111 ou en communiquant avec leur bureau local de la Croix-Rouge canadienne.
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