La Guinée a été touchée par une flambée d’Ebola, une maladie infectieuse et contagieuse transmise par le contact direct avec les sécrétions d’une personne ou d’un animal infecté, notamment la salive ou le sang. Selon le ministère de la Santé, les premiers cas suspects ont été recensés au début du mois de février. En date du 27 mars, la fièvre hémorragique mortelle a déjà coûté la vie à 66 personnes sur un total de 103 cas signalés aux quatre coins du pays.
La Croix-Rouge guinéenne s’emploie à sensibiliser la population au sujet du virus d’Ebola. Des centaines de bénévoles sont formés et mobilisés dans les régions touchées afin de renseigner la population sur la façon de se protéger du virus, d’offrir une aide pour transporter les cadavres et de surveiller les personnes susceptibles d’avoir été en contact avec des personnes infectées.
Le Mouvement international a également dépêché une équipe d’évaluation et de coordination sur le terrain, composée notamment d’un intervenant en soutien psychosocial de la Croix-Rouge canadienne, en vue d’appuyer l’évaluation de la situation en Guinée. Cette équipe veillera à soutenir l’élaboration des plans d’intervention de la Croix-Rouge pour l’avenir.
L’éclosion d’Ebola survient alors que la Croix-Rouge guinéenne et d’autres partenaires collaborent déjà avec le gouvernement afin d’endiguer les épidémies de choléra et de rougeole qui sévissent au pays. Les symptômes du virus d’Ebola s’apparentant à ceux du choléra et de la rougeole, il est par conséquent difficile de détecter les cas et de poser un diagnostic précis.
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