Une étude révèle qu’un Canadien sur 12 ne porte pas de gilet de sauvetage

Sujets: Au Canada, Sécurité aquatique
23 août 2012

Une étude révèle qu’un Canadien sur 12 ne porte pas de gilet de sauvetage

 

Bien que l’été tire à sa fin, de nombreux Canadiens amateurs de plein air profitent encore du beau temps pour s’adonner à des activités telles que la natation et la navigation de plaisance. Ces passe-temps, aussi amusants soient-ils, peuvent d’un moment à l’autre virer à la catastrophe et se solder par une noyade ou de graves blessures.

Combien d’accidents nautiques ont-ils lieu au Canada chaque année? Selon les résultats d’une étude menée par la Croix-Rouge canadienne et s’étalant sur 10 ans, 166 décès liés à la navigation surviennent chaque année dans l’ensemble du pays. Sur une période de 10 ans, le nombre de décès de cette nature s’élève à près de 1 800.

En plus d’examiner les tendances en matière de noyades, l’étude révèle que certains types d’embarcation comportent plus de risques que d’autres. Bien que les canots et les bateaux à rames semblent très propices à la noyade - sans doute en raison du peu de distance entre le passager et la surface de l’eau - les embarcations à moteur sont aussi très dangereuses.

Parmi les cas recensés, 88 % des victimes de noyade liée à la navigation ne portaient pas de gilet de sauvetage ou l’utilisaient à mauvais escient. L’étude réalisée par la Croix-Rouge a souligné l’absence de gilet de sauvetage ou le port d’un gilet de la mauvaise taille dans 94 % des noyades chez les utilisateurs de bateaux à rames et dans 91 % des noyades chez les utilisateurs de bateaux à moteur. Comment déterminer si l’on porte le bon gilet de sauvetage? Avant d’utiliser un gilet de sauvetage ou un vêtement de flottaison individuel (VFI), il est essentiel de l’essayer et de s’assurer qu’il est de la bonne taille.

Il est particulièrement tragique de constater que ces morts terribles n’auraient probablement pas eu lieu si les victimes avaient fait preuve de prudence et porté un gilet. Malheureusement, bon nombre de Canadiens continuent de négliger les règles de sécurité nautique, en raison de leurs idées erronées au sujet du port du gilet de sauvetage.

En 2012, le groupe de recherche Ipsos Reid a mené une enquête sur les comportements des Canadiens en matière de sécurité aquatique. Le groupe a conclu que moins de la moitié des Canadiens font un usage régulier du gilet de sauvetage. Fait encore plus étonnant : un Canadien sur 12 affirme ne jamais en porter.

Les personnes qui refusent de porter un gilet de sauvetage invoquent plusieurs raisons. Environ 25 % d’entre elles estiment que de bonnes compétences en natation suffisent pour éviter la noyade; alors qu’un plaisancier sur 5 trouve les gilets de sauvetage inconfortables.

S’il vous arrive d’oublier de porter un gilet de sauvetage, il n’est jamais trop tard pour rectifier vos habitudes. Avant de choisir un gilet de sauvetage ou un VFI, essayez-le. Posez-vous la question suivante : est-ce que ce gilet m’aiderait à flotter dans l’eau? Assurez-vous qu’il est conforme aux normes canadiennes et qu’il vous permet de bouger aisément les bras. Ce dernier aspect peut s’avérer crucial dans les premières secondes d’un accident.

La Croix-Rouge canadienne offre toute une gamme de conseils pratiques et de programmes qui peuvent vous aider à adopter de bons comportements en matière de sécurité aquatique. Si vous doutez de vos compétences en natation, le programme Croix-Rouge Natation offre l’occasion idéale d’apprendre ou de revoir ces techniques. De plus, diverses campagnes comme celle de la Journée nationale des gilets de sauvetage visent à sensibiliser les plaisanciers canadiens à l’importance du gilet de sauvetage.

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