Espoir à Gulfport, Mississippi

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par Mary Ferguson, bénévole de la Croix-Rouge canadienne à Gulfport, Mississippi
Le 8 septembre 2005

Le bourdonnement des scies à chaîne et les klaxons des voitures sont synonymes d’espoir pour les résidants de Gulfport, au Mississippi. Ils signifient que les efforts de sauvetage et de secours sont terminés et qu’on a entrepris la reconstruction à la suite de l’ouragan Katrina.

De nombreux résidants de ce quartier bordant le golfe du Mexique sont restés dans leurs maisons endommagées par le vent. Ils ont étendu des vêtements, des tapis et des articles ménagers à sécher sur les clôtures. Des arbres jonchent les rues et des lignes de transport d’électricité pendent des poteaux. Tandis que des équipes s’affairent à rétablir le courant, les résidants cherchent des renseignements, des médicaments et de la nourriture.

Les bénévoles de la Croix-Rouge américaine ont apporté 5,4 millions de repas chauds et sont prêts à écouter les résidants touchés par l’ouragan. Une mère célibataire et ses deux enfants s’approchent d’un véhicule d’intervention d’urgence (VIU) de la Croix-Rouge. La mère veut savoir comment s’y prendre pour être vaccinée contre le tétanos afin de stopper l’éruption cutanée qui s’étend sur ses bras et ses jambes. La maison qu’elle habitait avec ses enfants est en partie détruite, mais une chambre à coucher est intacte.

« Les enfants deviennent nerveux car il n’y a rien à faire. Mais nous allons bien, nous avons notre maison et maintenant, un peu de nourriture. On m’a dit que nous allions recevoir d’autres bons alimentaires et j’essaie de savoir où me les procurer », a-t-elle dit.

Des voisins viennent au VIU de la Croix-Rouge pour y chercher des repas pour des personnes âgées incapables de marcher. Le pasteur de l’église baptiste où le VIU est stationné sourit et dit que tout va bien, mais qu’il s’inquiète du sort de deux femmes âgées vivant tout près de l’église. Leurs modestes maisons de bois sont en ruines, et des meubles mouillés et des éclats de verre jonchent leurs cours. 

« La plupart des gens vont bien, mais certaines personnes âgées auront besoin de beaucoup d’aide pour tenter de nettoyer les dégâts et trouver un endroit pour vivre, a dit le pasteur. Toutefois, nous allons nous occuper d’elles. »

Depuis le début de la crise, la Croix-Rouge américaine a hébergé près de 159 000 survivants dans près de 650 centres se trouvant dans 17 États. Durant la première semaine, la Croix-Rouge américaine a hébergé des milliers de personnes à l’école secondaire locale, mais les résidants retournent peu à peu dans leurs maisons ou font leurs bagages pour déménager dans d’autres villes des États-Unis.

La secrétaire de l’école a les larmes aux yeux lorsqu’elle parle de son plafond endommagé et elle se demande quand elle et son mari recevront leurs prochains chèques de paie. Mais elle ajoute rapidement : « Nous nous en tirons mieux que la plupart des gens. »