Africa: Sahel Food Crisis

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La région du Sahel en Afrique a été confrontée à la pire invasion de locustes en vingt ans. Des conditions climatiques défavorables ont causé une crise alimentaire et de malnutrition chronique dans la région.

Les pays les plus durement touchés sont le Niger, le Burkina Faso, le Mali et la Mauritanie. La crise a exacerbé la vulnérabilité des habitants malgré l’intervention des organisations humanitaires et des gouvernements en matière de distribution de vivres.

Les gouvernements respectifs du Niger et de la Mauritanie ont lancé un appel à l’aide à la communauté internationale, mais la réaction a été très lente à ce jour.

La situation varie énormément d’un pays à l’autre.

Selon les Nations Unies, la situation la plus alarmante est au Niger, où 3,6 millions des 12 millions d’habitants sont directement touchés par la crise alimentaire. Plus de 800 000 enfants âgés de moins de 5 ans sont durement touchés par des pénuries alimentaires, tandis que 150 000 souffrent de malnutrition chronique.

Au Mali, 20 % des habitants risquent de souffrir d’insécurité alimentaire ou même de la disette.

En Mauritanie, environ 750 000 personnes (26 % de la population) subissent encore les conséquences de l’invasion de locustes de l’an dernier.

Au Burkina Faso, le gouvernement estime que quelque 500 000 personnes ont besoin d’aide alimentaire.

Selon les conclusions d’une mission d’évaluation menée par la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, la crise alimentaire chronique qui persiste atteint même les animaux d’élevage. L'organisation a donc lancé des appels d’urgence à l’action pour soutenir les sociétés nationales dans leurs efforts pour aider les plus vulnérables.

Le Mouvement de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge a mis en œuvre un éventail d’activités, dont les principales sont :

  • l’approvisionnement en vivres aux plus vulnérables des collectivités ciblées;
  • le soutien des sociétés nationales à l’administration des centres d’alimentation communautaires;
  • le renforcement des capacités des sociétés nationales en matière de sécurité alimentaire (dans l’immédiat et à plus long terme);
  • la mobilisation de comités locaux et la mise en place de programmes de sensibilisation et d’éducation chez les populations les plus durement éprouvées.