Maquette des logements après le séisme en Haïti

Date / Période
2010
Types d'objets
Divers
Sujets
Intervention en cas d’urgence au Canada et à l’étranger

Le 12 janvier 2010, un séisme de magnitude 7,0 a secoué Haïti, sur l’île d’Hispaniola. La dévastation a été aussi rapide qu’immense.

Le séisme a détruit des communautés entières dans l’ensemble du pays. Des dizaines de milliers de résidences et de structures commerciales se sont effondrées ou ont été lourdement endommagées. D’importantes institutions politiques, comme le Palais national et l’Assemblée nationale, ont également été dévastées. Deux semaines seulement après le sinistre, des douzaines de répliques sismiques ont été ressenties dans ce pays anéanti.

Les pertes de vies humaines étaient inimaginables et le nombre de victimes augmentait très rapidement. La dévastation était d’autant plus grave que l’économie et l’infrastructure politique existantes étaient fragiles en Haïti. Ce pays, le plus pauvre de l’hémisphère ouest, avait besoin d’une aide considérable pour se remettre de cet événement destructeur.

Le séisme qui a frappé Haïti a provoqué un élan incroyable de générosité en provenance du monde entier. Le Canada n’a pas fait exception. Les Canadiennes et les Canadiens ont donné des montants records pour venir au secours d’Haïti, et le gouvernement du Canada a versé pour sa part une somme totalisant 40 millions de dollars.

Immédiatement après le séisme, 1,3 million de personnes vivaient dans des tentes. Pour la population d’Haïti, il y avait manifestement un besoin de construire des logements qui pourraient mieux résister aux ouragans et aux tremblements de terre. Alors que les opérations de secours passaient de l’étape des besoins urgents à celle du développement à plus long terme, la Croix-Rouge canadienne a entre autres mis en œuvre un plan visant à construire 7 500 foyers pour les familles désormais sans abri. On a accordé la priorité aux membres les plus vulnérables de la société, par exemple les personnes âgées isolées et les familles qui n’avaient aucun soutien financier. Un processus public d’inscription a été mis sur pied et des critères de sélection transparents ont été communiqués. Une fois une liste des familles bénéficiaires dressée, on reprenait à nouveau le processus de construction de logements.

Ces structures devaient répondre à des exigences de base en matière de conception et de fonctionnalité : elles devaient avoir une porte et trois fenêtres, et être résistantes aux séismes, aux ouragans et aux termites. Pendant que des équipes d’employés et des bénévoles construisaient les maisons, les familles bénéficiaires s’occupaient de les peindre. Chaque logement était muni d’une latrine. Et surtout, les bénéficiaires devenaient propriétaires de leur logement.

Grâce à une conception simple et à un processus à échelle variable, ces logements ont permis d’atténuer la souffrance des familles haïtiennes. Des entrepôts ont été aménagés afin de conserver tous les matériaux nécessaires. Les divers modules étaient assemblés par des équipes qui répétaient les mêmes étapes chaque fois qu’elles commençaient la construction d’un nouveau logement. À la fin des opérations de construction, 20 équipes s’affairaient à bâtir. Chaque équipe était en mesure de construire un nouveau logement en trois jours. Ces travaux, rendus possibles grâce à la générosité de la population canadienne, ont permis de reconstruire les communautés haïtiennes.

Maquette des logements après le séisme en Haïti

Support Scale Model of Haiti EQ 1-FR
Support Scale Model of Haiti EQ 2-FR
Support Scale Model of Haiti EQ 3-FR
Support Scale Model of Haiti EQ 4-FR

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