Grand titre de journal sur l’ouragan Hazel

Date / Période
1954
Lieu
Ottawa
Types d'objets
Livre, guides et manuels
Mention de source
Croix-Rouge canadienne
Sujets
Intervention en cas d’urgence au Canada et à l’étranger

Les tempêtes tropicales majeures touchent rarement l’Ontario. Pourtant, le 15 octobre 1954, l’ouragan Hazel traverse le lac Ontario et vient frapper de plein fouet des régions situées au nord et à l’ouest de Toronto. Pour faire face à cette catastrophe, des gouvernements, des citoyens et des organismes bénévoles se sont mobilisés et, comme on peut le voir sur la page couverture du magazine de la Croix-Rouge en Ontario, la Croix-Rouge canadienne était au cœur de l’action afin de porter secours aux sinistrés.

La queue de l’ouragan soulève des vents violents et cause des pluies torrentielles. En moins de 24 heures, le sud-ouest de l’Ontario reçoit l’équivalent de deux mois de pluie. Ces trombes saturent le sol et causent des crues éclair désastreuses dans quatre bassins versants à proximité de Toronto. À partir de minuit, on peut voir des pompiers, des policiers et des bénévoles porter secours à des personnes prisonnières de leur maison, juchées sur des toits et dans des arbres ou flottant dans toutes sortes d’embarcations de fortune.

Les environs de la rivière Humber, à l’extrémité ouest de Toronto, sont parmi les plus durement touchés et des centaines de maisons bâties sur ses rives sont inondées ou emportées par les courants violents. Des centaines de personnes se retrouvent sans abri quand le ruisseau Etobicoke sort de son lit et détruit plusieurs parcs à roulottes, tandis que 350 fermes sont submergées quand des barrages cèdent dans la région de Holland Marsh, au nord de la ville. Au cours de cette nuit fatidique, 81 personnes perdent la vie.

Le vendredi soir, vers minuit, des responsables d’équipe de la section de Toronto de la Croix-Rouge sont réveillés par des appels téléphoniques les avisant de l’aggravation de la situation. Ils mobilisent des bénévoles locaux de la Croix-Rouge et entreprennent immédiatement de mettre sur pied un abri d’urgence dans une école publique située près de la rue Jane afin de venir en aide aux sinistrés de l’inondation de Black Creek.

« La Croix-Rouge doit être réellement prête à faire face à l’imprévu. »

Au cours des deux jours suivants, on voit un nombre grandissant de bénévoles se présenter pour offrir leur aide, alors que les dons ne cessent d’affluer. Deux mille Torontois répondent à l’appel pour fournir un éventail de services et de dons matériels : certains offrent de dactylographier des documents, d’autres font don de gobelets en papier. Les femmes du Corps de la Croix-Rouge canadienne, des bénévoles dûment formées pour intervenir dans de telles situations, reçoivent des éloges pour leur travail dans diverses zones sinistrées.

Dans l’année qui suit la catastrophe, plus de 12 000 sinistrés reçoivent diverses formes d’aide d’urgence de la part de la Croix-Rouge. La catastrophe attire l’attention des intervenants sur l’importance de la préparation en cas d’urgence afin d’être en mesure de coordonner efficacement les opérations de secours, tant avec les partenaires internes qu’externes. L’ouragan incite également les municipalités à modifier leurs stratégies en matière de gestion des bassins versants.

John S. Morgan, président national du programme des Services aux sinistrés, conclu dans le rapport annuel de 1954 que « la Croix-Rouge doit être réellement prête à faire face à l’imprévu ». Cette philosophie anime toujours la planification en cas d’urgence de la Société.

Grand titre de journal sur l’ouragan Hazel

Hurricane Hazel News Bulletin Cover-FR
Une bénévole du Corps de la Croix-Rouge canadienne vient en aide à une victime de l’ouragan Hazel sur la page couverture du magazine de la Croix-Rouge en Ontario.
Hurricane Hazel-FR

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