Couverture du rapport annuel de 1949

Date / Période
1949
Lieu
Ottawa
Types d'objets
Livre, guides et manuels
Mention de source
Croix-Rouge canadienne
Sujets
Intervention en cas d’urgence au Canada et à l’étranger

Le 19 septembre 1949, le navire à vapeur à passagers S.S. Noronic a été la proie des flammes dans le port de Toronto, entraînant au fond près de 125 passagers et mettant la vie de centaines d’autres en danger. Cette tragédie créa une onde de choc au Canada, mais elle a aussi fait appel au meilleur de la Croix-Rouge canadienne puisque les bénévoles et le personnel de la Section de Toronto sont intervenus avec soin et compassion auprès des victimes et de leurs familles. Cet artéfact représente la couverture du rapport annuel de 1949 de la Section de Toronto, lequel contient un court rapport sur la catastrophe et les secours humanitaires subséquents.

Le S.S. Noronic pouvait transporter 600 personnes et était doté de commodités telles qu’un orchestre, une salle de bal, une bibliothèque et un salon de beauté. Lors des croisières estivales, il transportait des passagers d’un port à l’autre dans les Grands Lacs et la Voie maritime du Saint-Laurent. Il était amarré à Toronto et les passagers (majoritairement des Américains) étaient endormis dans leur couchette, lorsqu’une lingerie a pris feu tôt dans la matinée du 17 septembre. Le feu s’est propagé et le navire s’est rapidement embrasé, piégeant plus de 100 passagers terrifiés à l’intérieur alors que d’autres tentaient désespérément de sauter à l’eau par les hublots ou les ponts du navire.

Les efforts fournis par les bénévoles et le personnel « allaient bien au-delà de ce que nécessitait leur fonction »

Triste ironie, le Comité du Service des désastres de la Croix-Rouge de la Section de Toronto avait planifié un exercice de catastrophe simulée pour le 17 septembre. Au lieu de cela, pratiquement tous les bénévoles et le personnel de la Section ont travaillé de concert avec les experts en secours d’urgence de la Croix-Rouge américaine et un grand nombre de Torontois qui avaient spontanément offert leur aide afin de fournir nourriture, refuge, vêtements, premiers soins et transport pour les victimes. Le rôle crucial joué par la Section de Toronto durant l’opération de secours a permis de faire connaître le Service des désastres de la Croix-Rouge et de développer des relations plus étroites entre la Société et d’autres organisations de mesures d’urgence.

Dans une lettre imprimée dans le rapport de la Section de Toronto, monsieur H.E. McCallum, maire de Toronto, a offert ses remerciements aux bénévoles et au personnel de la Section. Il affirmait que les efforts humanitaires qu’ils avaient mis de l’avant « allaient bien au-delà de ce que nécessitait leur fonction ». Il les a aussi félicités pour « l’aide matérielle, le réconfort et l’aide psychologique rendus de façon si optimale et avec sympathie aux victimes éplorées et à leurs parents affligés […] en ces circonstances difficiles et douloureuses. »

Le feu du S.S. Noronic figure toujours parmi les catastrophes les plus mortelles survenues à Toronto à ce jour. Pour la Croix-Rouge canadienne, il représente l’une des cinq catastrophes majeures, sans oublier les 470 autres sinistres, lors desquels la Société a porté secours en 1949.

Couverture du rapport annuel de 1949

Annual report
La Direction 35e rapport annuel de la Croix -Rouge canadienne Toronto
Noronic

Restez informé et gardez le contact