Balle de cricket des prisonniers de guerre

Date / Période
1939-1945
Lieu
Ottawa
Types d'objets
Accessoires militaires
Mention de source
Croix-Rouge canadienne
Sujets
Aide et présence humanitaires (en temps de guerre)

Le fait que la Croix-Rouge canadienne soit membre du Mouvement international de la Croix-Rouge lui aura permis de jouer l’un de ses rôles les plus importants en temps de guerre lors de la Première Guerre mondiale (1914-1918) et de la Seconde Guerre mondiale (1939-1945) à savoir, compléter les ressources disponibles distribuées aux prisonniers de guerre tombés aux mains de l’ennemi. Cette balle de cricket a été utilisée par M. Gordon Olmstead, un Canadien prisonnier de guerre en Allemagne, durant la Seconde Guerre mondiale. C’est un exemple du genre de ressources que la Croix-Rouge a fournies aux prisonniers de guerre.

À travers le canal neutre que représentait le Comité international de la Croix-Rouge (CICR), établi en Suisse, les Sociétés nationales de la Croix-Rouge des deux parties en conflit durant les deux guerres mondiales ont pu fournir certains articles tels des vêtements, du matériel récréatif et de la nourriture à leurs concitoyens dans les camps de prisonniers de guerre. Il était important pour les parents et amis qui, au loin, étaient désespérés de leur venir en aide. Et c’était encore plus important pour les prisonniers de guerre canadiens eux-mêmes qui devaient combattre l’ennui, la frustration et la faim durant leur longue incarcération.

« Durant chaque guerre, les prisonniers des deux parties en conflit étaient recensés dans un vaste système de classement maintenu par le CICR, à Genève. »

À la fin de chaque guerre, après avoir été relâchés, plusieurs prisonniers de guerre canadiens qui avaient été incarcérés dans des camps européens ont exprimé leur plus profonde gratitude aux donateurs canadiens et aux bénévoles de la Croix-Rouge qui leur avaient fourni ces articles. Leurs plus grands remerciements étaient pour les colis de nourriture qu’ils avaient reçus de la Croix-Rouge, constitués chacun de 11 livres de vivres, auxquels ils attribuaient leur survie. Même si les prisonniers de guerre étaient nourris par leurs ravisseurs, les conditions de guerre en Europe étaient telles que leurs rations étaient particulièrement insuffisantes.

Durant chaque guerre, les prisonniers des deux parties en conflit étaient recensés dans un vaste système de classement maintenu par le CICR, à Genève, lequel livrait aussi les colis dans les camps de prisonniers de guerre. Ces accords ont fonctionné parce que le CIRC servait de centre d’échange neutre et que chaque partie impliquée dans le conflit autorisait mutuellement l’accès aux prisonniers de guerre.

Malheureusement, le Japon n’avait pas signé la Convention de Genève (1929) qui établissait de nouveaux standards pour le traitement des prisonniers. Durant la Seconde Guerre mondiale, les dirigeants militaires du Japon ont choisi de ne pas faire passer la majorité des colis de nourriture et de vêtements qui étaient envoyés aux prisonniers de guerre alliés tombés aux mains des Japonais. Par conséquent, les prisonniers dans ces camps ont dû faire face à des conditions de famine. Cette situation a mis en lumière les défis auxquels l’aide humanitaire est confrontée et aussi, sur le plan pratique, l’importance de lois humanitaires internationales dans notre monde moderne.

Balle de cricket des prisonniers de guerre

Balle de cricket des prisonniers de guerre
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