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Pendant ces deux jours passés à Sindh après notre voyage dans la vallée de Swat, nous avons été exposés à un degré considérable de misère et d’exil. Nous avons aussi pu constater l’expérience et la force de la Société du Croissant-Rouge en l’observant accomplir ce que notre mouvement international sait faire de mieux : répondre aux besoins des plus vulnérables en temps de catastrophe.
C’était incroyable de voir tous ces membres du personnel et bénévoles travailler de concert, qu’il s’agisse de cadres supérieurs, de coordonnateurs d’intervention en cas de sinistre, de bénévoles responsables œuvrant dans nos bureaux, ou de bénévoles affectés dans les camps. Je me suis rappelé la devise de Henry Dunant, « tutti fratelli ». Nous sommes les membres d’une famille unie qui travaillent pour une même cause humanitaire : répondre aux besoins des plus vulnérables.
Mon voyage au Pakistan a été très intense et tout aussi instructif. J’ai quitté ce pays avec la certitude que nous nous associions avec une société nationale sœur à la fois chevronnée et compétente. Sur place, les délégués de la Croix-Rouge canadienne travaillent de pair avec leurs homologues du Croissant-Rouge du Pakistan. Cela dit, la chose la plus importante que je voudrais communiquer aux Canadiens est que leurs dons sont utilisés à bon escient, comme ils le souhaitaient lorsqu’ils les ont confiés à la Croix-Rouge.
En chemin vers l’aéroport d’Islamabad pour emprunter mon vol de retour vers Ottawa, je me suis arrêté dans un hôtel où notre équipe de réponse aux urgences en santé venait d’arriver. J’y ai vu sept délégués qualifiés qui s’en allaient faire front à cette calamité.
Chose certaine, ils ont encore beaucoup de travail essentiel à accomplir, puisque les services de santé qu’ils prodiguent avec leurs confrères du Croissant-Rouge du Pakistan viennent combler des besoins toujours urgents.