Dès les premiers signes d’une urgence ou d’une catastrophe, nous avons tous le réflexe de chercher des moyens d’obtenir les nouvelles de l’heure. Selon un récent sondage, Internet serait la première source consultée par la population.
Le rapport
« L’information en contexte d’urgence », qui présente les conclusions d’un sondage mené par la Croix-Rouge canadienne, révèle que la population se tourne vers les services en ligne pour obtenir du soutien et des renseignements lorsqu’une urgence ou une catastrophe survient. Ils ont notamment recours au numérique pour s’inscrire sur les registres de personnes évacuées, retrouver des membres de leur famille, obtenir des réponses à leurs questions et connaître les ressources qui s’offrent à eux. L’étude en question donne suite à un rapport semblable publié en 2012 sous le titre «
Médias sociaux et situations d’urgence ».
Selon les données recueillies
, 63 % des répondants ont déjà vécu un sinistre ou une situation d’urgence. Ce qui n’est pas étonnant puisque le nombre moyen de catastrophes par an a doublé au cours des 30 dernières années.
En 2016, pendant l’évacuation qui a suivi les violents feux de forêt à Fort McMurray et dans les environs, le nombre de fois où la
Croix-Rouge canadienne a été mentionnée sur les médias sociaux a grimpé de 6 000 %. La plupart de ces messages provenaient de personnes qui cherchaient à obtenir de l’aide sur Facebook ou Twitter. Les médias sociaux constituent un excellent moyen d’entrer en communication avec les sinistrés, ce que nous avons constaté au fil des diverses catastrophes, comme les inondations printanières au Québec et les feux de forêt qui ont ravagé la Colombie-Britannique l’été dernier.
L’étude a aussi montré que la population s’intéresse de plus en plus à recevoir des renseignements fiables et officiels sur la préparation aux situations d’urgence. Deux tiers des participants au sondage ont affirmé qu’ils s’abonneraient volontiers à un système d’alerte par courriel, message texte ou application mobile leur permettant d’obtenir des renseignements en cas d’urgence.
En tout, 61 % des personnes interrogées ont répondu qu’ils utilisaient Facebook comme source d’information, puis des courriels et des messages textes.
Même si lors de catastrophes les médias grand public demeurent les premières sources consultées, le public considère la Croix-Rouge canadienne comme étant une des principales sources digne de confiance au même titre que les gouvernements et MétéoMédia.
Pour en savoir davantage, nous vous invitons à lire le rapport «
L’information en contexte d’urgence ».