Reconstruire après la catastrophe : le long chemin du retour à la maison

Deux ans après les ravages des inondations qui ont endommagé des milliers de maisons et d’édifices dans le sud de l’Alberta, les travaux de réparation sur la maison historique de Chuck Shifflett dans la ville de High River touchent à leur fin.

Cependant, comme beaucoup d’autres habitants des régions les plus durement touchées par les inondations, Chuck et ses voisins ressentent encore les effets de la catastrophe. Non loin de la demeure de Chuck, seulement deux des quatre maisons ayant dû être démolies ont été reconstruites.
La Croix-Rouge canadienne continue de mettre un éventail de programmes et de services à la disposition des personnes qui ont été touchées par les inondations de 2013. En outre, elle accorde un appui financier à des organismes comme Samaritan’s Purse, Habitat pour l’humanité, Mennonite Disaster Services et World Renew, qui aident des centaines de familles vivant à High River et dans la région de Calgary à reconstruire ou à réparer leur maison.
 
« Il y a encore beaucoup de gens qui ne s’en sont pas remis émotionnellement, confie Chuck. Moi non plus, d’ailleurs. Mais je sais qu’on va s’en sortir! Il suffit de rester solidaire, dans notre couple comme dans notre communauté. »
 
Dans le passé, la maison de deux étages de Chuck a accueilli le premier hôpital-pavillon de High River, sous la supervision de sages-femmes locales. Construite en 1907, la maison a failli être totalement détruite quand l’eau des crues a inondé le rez-de-chaussée. C’est avec beaucoup de détermination et d’efforts que Chuck et son épouse Fay Mascher ont pu regagner leur demeure juste avant Noël. Pendant les travaux de réparation, le couple habitait à Nanton et se rendait régulièrement à High River. Aujourd’hui, il en est au stade des touches finales à l’intérieur de la maison.

Chuck et Fay devant leur maison à High River
 
Fay Mascher et Chuck Shifflett devant leur maison à High River.
 
Pour ce qui est de la cour, c’est une toute autre paire de manches. « On croirait un champ de bataille », décrit Chuck en observant le travail qui reste à faire. Tout le quartier est encore en voie de reconstruction. « Ça fait partie de la réalité des gens d’ici, ajoute Fay. Nous avons fait la promesse de rester ici, mais nous ne nous doutions pas de l’ampleur de la tâche. »
 
Chuck se rappelle à quel point leurs voisins ont été heureux de les voir revenir à la maison : « Quand nous sommes rentrés, beaucoup de gens sont venus nous voir pour nous serrer la main et nous dire qu’ils étaient bien contents de notre retour. »

Le couple a dû puiser dans ses épargnes et avoir recours au crédit pour réorganiser sa vie, mais heureusement, il a aussi pu compter sur l’aide des nombreux organismes à but non lucratif qui continuent d’œuvrer dans la collectivité, comme la Croix-Rouge qui dispose d’un bureau à High River. 
 

Découvrez la portée de votre geste.

Inscrivez-vous pour recevoir des nouvelles de la Croix-Rouge canadienne, prendre connaissance d’histoires inspirantes du terrain et avoir la primeur de nos opérations de secours.

La Croix-Rouge canadienne respecte votre vie privée. Nous ne partagerons ni ne vendrons votre adresse courriel à qui que ce soit. Consultez notre politique de confidentialité.

Archives