Édith Laflamme habite la rue Dollard, située tout près du centre-ville. La nuit du 6 juillet 2013, c'est sa voisine qui l'a réveillée en frappant à la porte. Rapidement, elle a quitté son domicile accompagnée de son fils et de son mari afin de s'enfuir du brasier qu'était devenu le cœur de la ville.
Mme Laflamme a pu réintégrer son appartement le lendemain, mais son emploi au Dollarama, détruit par les flammes, demeure irrécupérable à ce jour. Ce soir-là, elle a perdu bien plus que son emploi : elle a aussi perdu des amis proches et des connaissances.
L’aide de la Croix-Rouge est arrivée au bon moment pour elle et sa famille. N'étant à l'emploi que depuis quelques semaines au Dollarama, Mme Laflamme n'était pas admissible au chômage et, puisque son mari avait un emploi, l'aide sociale ne pouvait être considérée comme une solution temporaire. C'est à ce moment qu'une amie lui a parlé de la Croix-Rouge. Dès la fin juillet, Mme Laflamme a pu retrouver un certain équilibre grâce au programme d'aide de la Croix-Rouge pour les travailleurs.
« La première journée, quand ils ont dit qu'ils pouvaient m'aider, je ne l'oublierai jamais. Les bénévoles prenaient le temps de nous écouter et étaient tous très compatissants », se rappelle Mme Laflamme, la voix chargée d’émotion.
Au fil des mois qui ont suivi, l'aide s'est avérée indispensable pour Mme Laflamme et sa famille : « Il n'y a pas de mot pour décrire la gratitude que nous avons envers tous les employés, bénévoles et donateurs de la Croix-Rouge. »
Mme Laflamme est consciente que certains obstacles pointent encore à l’horizon, mais elle ne se laisse pas abattre pour autant. « Malgré tout, on se dit qu'il y a des gens qui sont encore pires que nous », raconte-t-elle, déterminée à garder la tête haute devant les défis qui l'attendent.
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document synthèse, Lac-Mégantic un an après.