Prendre en compte la culture dans la réduction des risques de catastrophes

Cette année, le Rapport sur les catastrophes dans le monde a pour ambition d’examiner différents aspects de l’influence de la culture sur la réduction des risques de catastrophe et, parallèlement, de celle des catastrophes et des risques sur la culture.
 
Les initiatives de prévention et de rétablissement à la suite de catastrophes s’avèrent moins efficaces si elles ne prennent pas en compte l’influence de la culture sur la perception du risque. Il n’y a pas de définition unique de la culture. Le Rapport examine les croyances et les comportements qui ont un impact sur les risques, ainsi que les liens que les individus établissent entre ces croyances et comportements et les aléas naturels, mais les structures sociales, politiques et organisationnelles jouent également un rôle dans le façonnement de la culture.
 
À titre d’exemple, que faire lorsque la responsabilité d’une inondation, d’une éruption volcanique ou de toute autre catastrophe naturelle est attribuée à la colère d’un dieu ou d’une déesse? Plusieurs exemples de ce type de croyances montrent clairement l’influence de la culture sur la perception des risques naturels.
 
Une femme et un homme travaillent dans un jardin
Il est primordial que les organisations impliquées dans la réduction des risques de catastrophes reconnaissent l'impact du système de croyances et de la façon dont les communautés perçoivent le monde. Le rapport démontre également que la religion et la spiritualité aident souvent les individus à affronter les catastrophes et peuvent faciliter la sensibilisation à la réduction des risques.
 
Au Canada, un grand nombre de personnes se croient à l’abri des catastrophes. Pourtant, nous avons affronté plusieurs catastrophes au cours des dernières années : des inondations aux tempêtes de verglas en passant par les pannes de courant et les problèmes d'approvisionnement en eau. 
 
Une femme portant une veste de la Croix-Rouge réconforte une femme portant une veste noire devant une rue inondéeSelon un sondage de la Croix-Rouge réalisé en 2012, les deux tiers des Canadiens affirment n’avoir pris aucune mesure pour se préparer à une catastrophe comme un tremblement de terre.

En général, ils croient qu’une catastrophe est peu probable ou ils n’y ont tout simplement pas pensé. Pourtant, près de la moitié de la population au pays a vécu au moins deux catastrophes.
 
Connaître les risques dans votre collectivité, établir un plan et vous procurer une trousse d'urgence vous aidera à être mieux préparé à une éventuelle catastrophe.
 
Le Rapport sur les catastrophes dans le monde démontre que l'interaction entre la culture et le risque est liée à de nombreux aspects du comportement incluant la religion (chapitre 2). Le Rapport aborde aussi d’autres sujets comme les moyens de subsistance (chapitre 3), les liens entre les membres de la communauté et la signification des relations de pouvoir (chapitre 4),  le lieu de résidence et les effets de la culture sur l’habitat (chapitre 5) ainsi que la santé (chapitre 6). L'étude se penche surtout sur la préparation avant la réponse aux catastrophes.  Vous trouverez le rapport complet sur le site de la FICR.
 
Et pour en savoir plus sur la préparation aux catastrophes, visitez croixrouge.ca/pret
 
Crédit photo: FICR

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