La Croix-Rouge canadienne déplore l’assassinat d’un collaborateur du Comité international de la Croix-Rouge en République centrafricaine

Sujets: Au Canada, Dans le monde, Situations d'urgence et catastrophes dans le monde
10 mars 2014

Ottawa, le 10 mars 2014 – Le 8 mars 2014, la Croix-Rouge canadienne a appris qu’un collaborateur du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) avait été tué dans le nord de la République centrafricaine. Le CICR a établi un lien entre cet attentat et la violence qui règne actuellement à Ndélé. Des hommes en armes ont pénétré dans la Mission catholique à Ndélé, où logeaient quatre membres du personnel du CICR. L’un d’entre eux a été tué, tandis que les trois autres sont sains et saufs.

La Croix-Rouge canadienne est solidaire du CICR et dénonce cette attaque contre un travailleur humanitaire. En gage de sympathie, la Croix-Rouge canadienne mettra ses drapeaux en berne pendant une période de trois jours dans l’ensemble de ses bureaux au Canada, à compter du 11 mars.

« Nous nous rallions à nos partenaires du CICR qui condamnent ce type de violence, a déclaré Conrad Sauvé, secrétaire général et chef de la direction, Croix-Rouge canadienne. Il est tout à fait inacceptable de voir des personnes armées s’en prendre aux travailleurs humanitaires qui s’emploient à sauver des vies. Il faut mettre fin à ces attaques. »

Les emblèmes de la croix rouge et du croissant rouge sont des symboles universels de neutralité et de secours. Le droit international humanitaire en protège l’utilisation.

Cet incident se produit alors que la situation sécuritaire se détériore en République centrafricaine. L’insécurité rampante causée par le conflit et la montée de la criminalité exacerbent une situation humanitaire désastreuse pour des centaines de milliers de personnes.

La Croix-Rouge centrafricaine intervient en collaboration avec ses partenaires du Mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge en vue d’aider la population centrafricaine par divers moyens : soins chirurgicaux; appui aux établissements de santé; collecte de cadavres; distribution de vivres, d’eau et d’autres articles; promotion de l’hygiène; soutien psychosocial; visites auprès de détenus et pourparlers avec les diverses parties belligérantes.