La Croix-Rouge canadienne intervient à la suite d’un déraillement au Nouveau-Brunswick

Sujets: Nouveau-Brunswick, Situations d'urgence et catastrophes au Canada
14 janvier 2014

Le déraillement d’une locomotive et de 19 wagons d’un train de 122 wagons du Canadien National a provoqué un incendie dans plusieurs wagons-citernes qui transportaient du pétrole. L’incendie a contraint plus de 100 personnes habitant dans cette zone rurale du nord-ouest du Nouveau-Brunswick à quitter leur foyer. Une équipe de bénévoles de la Croix-Rouge canadienne spécialisés en gestion des sinistres était sur les lieux en l’espace de quelques heures afin de prêter main-forte aux sinistrés.

Le centre communautaire de Plaster Rock, un village non loin du lieu de l’accident, a vite été converti en centre d’opérations où l’on a épaulé les évacués et les intervenants sans relâche pendant près de 5 jours. La région venait tout juste de se remettre d’une violente tempête de verglas qui avait privé d’électricité plus de 50 000 personnes au Nouveau-Brunswick, sans compter les innombrables victimes en Ontario et au Québec.   

L’intervention a fait appel à l’aide de 15 bénévoles et de 2 employés de la Croix-Rouge en provenance des régions de Woodstock, de Fredericton, d’Oromocto et de Moncton. Le personnel a travaillé jour et nuit afin d’assurer des services d’accueil, d’inscription et d’information. Il a aussi aidé à préparer et à livrer plus de 400 repas, environ 40 cartes-cadeaux d’essence ainsi que plusieurs cargaisons de bouteilles d’eau. Le Canadien National a mis ces articles à la disposition des évacués afin de compenser les frais de déplacement exceptionnels et de veiller à ce qu’ils aient de l’eau potable jusqu’à ce que l’eau de leur propre puits soit analysée et déclarée non contaminée.

« Notre équipe a également aménagé un abri dans une des salles, avec des lits de camp, des couvertures et d’autres articles », a raconté Marc Belliveau, un agent de gestion des sinistres de la Croix-Rouge canadienne venant de Moncton. M. Belliveau a coordonné les opérations à Plaster Rock. En tout, le personnel a consacré 481 heures de service à cette intervention.

Bien que tous les évacués aient réussi à trouver un hébergement temporaire chez des proches, des amis ou dans un motel, l’abri s’est avéré utile. « Il y a un nombre plutôt restreint de chambres de motel dans la région, a expliqué M. Belliveau. Les 27 membres composant les diverses équipes d’intervention ont souvent eu recours à cet abri. » 

Le 7 janvier, quelque 45 ménages habitant dans un rayon de 2 kilomètres du déraillement ont dû être évacués. Après une période de 4 jours, la majorité des sinistrés ont pu regagner leur maison, hormis les résidents de 3 maisons situées à proximité du site de l’accident.

Fidèles à leur dévouement inlassable, les bénévoles de la Croix-Rouge ont apporté une aide précieuse aux personnes touchées par la catastrophe. À peine l’intervention était-elle terminée que les équipes du Nouveau-Brunswick et des autres provinces atlantiques s’apprêtaient à se mobiliser de nouveau, car le radoucissement de la température, les précipitations abondantes et la fonte rapide des neiges augmentaient les risques d’inondations à l’échelle locale. Les récents événements au Canada atlantique soulignent, une fois de plus, l’importance de la préparation aux catastrophes, tant au niveau individuel qu’organisationnel.

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